mardi 30 septembre 2008

Succession Apostolique de Saint-Tugdual à Jean Stahl :




ANNEXE 1
Filiation Apostolique

La Succession apostolique consiste en la transmission de la plénitude du Sacerdoce :
l'EPISCOPAT. Ces pouvoirs épiscopaux, ayant été conférés aux Apôtres par le Christ lui-même, furent transmis par les Apôtres à des disciples jugés capables de porter cette charge, depuis les temps apostoliques jusqu'à nos jours sans interruption.

Seuls les Evêques, successeurs des Apôtres, peuvent transmettre validement le Sacerdoce, assurant ainsi leur succession.

Les saints Ordres de tous les Patriarcats sont tous issus de JESUS-CHRIST. Lorsque l'intention de faire ce qu'a toujours fait l'Eglise a été respectée, lorsque les Evêques ont voulu transmettre le sacerdoce dans sa plénitude tel que l'a toujours entendu et compris l'Eglise, ces Ordres sont indubitalement valides. Les Eglises :
Jérusalem, Antioche, Alexandrie, Rome, Constantinople, Moscou, possèdent la succession apostolique, leurs Evêques sont successeurs des Apôtres.

Le Sacerdoce doit son origine, son autorité, ses pouvoirs non à l'homme mais à Dieu lui-même. Notre Seigneur Jésus-Christ, Prêtre éternel, en possession de la plénitude de tous pouvoirs et de toute autorité, conféra le Sacerdoce et l'Episcopat à ses Apôtres en leur donnant à eux et à leurs successeurs le droit exclusif ainsi que la capacité de les transmettre au cours des âges. Le Sacerdoce s'est ainsi perpétué validement par le rite de l'ORDINATION. Les Chiro tonies ou Ordinations orientales sont parfaitement valides et reconnues comme telles par les autorités théologiques et canoniques de l'Eglise romaine (1).

L'Ordination sacerdotale imprime en la personne de l'ordinand un caractère indélébile. De telle sorte qu'il ne peut plus perdre ce qu'il a acquis, même si suspenses, interdits et excommunications venaient le frapper.

Les Offices de l'Eglise : Ostiariat, Lectorat, Exorcistat, Acolytat, Sous-Diaconat, Diaconat, Sacerdoce, loin d'être de simples fonctions, sont des ORDRES, lesquels sont disposés en gradation hiérarchisée : le candidat doit commencer par recevoir le plus bas pour accéder progressivement au plus élevé.

En ordonnant et en sacrant, l'Evêque, seul ministre du Sacrement de l'Ordre, doit avoir « l'intention de faire ce que l'Eglise fait et a toujours fait » en conférant ce sacrement. Cette intention ne consiste pas uniquement en une disposition personnelle et intérieure, mais de façon explicite par l'expression de l'agrégation des doctrines du Saint Sacrifice Eucharistique et de la nature sacrificielle du Sacerdoce, et par la collation de ces Ordres selon un rite exprimant ces concepts sans ambiguïté, joint à la matière et à la forme propres :
la MATIERE étant l'imposition des mains et la FORME la Préface consécratoire indiquant clairement l'Ordre conféré et faisant mention très nettement de sa nature et de ses pouvoirs.

LEON XIII dans son Encyclique « Apostolicae Curae » du 13 septembre 1896 précise :
« Celui qui, dans la confection et la collation d'un sacrement emploie sérieusement et selon le rite, la matière et la forme requise, est censé, par le fait même, avoir eu l'intention de faire ce que fait l'Eglise.

C'est sur ce principe que s'appuie la doctrine d'après laquelle est VALIDE tout sacrement même conféré par un hérétique, pourvu qu'il soit conféré selon le rite catholique ».

Il existe des branches ecclésiales historiques, tant en Orient qu'en Occident, qui ont persévéré sans ombre ni doute dans la succession apostolique à travers les âges et dont les Ordres sont reconnus universellement comme VALIDES.

Tout Evêque doit nécessairement faire état d'une lignée remontant aux Apôtres.

Saint Augustin, Docteur de 1'Église, Évêque d'Hippone, écrit :

« En vertu du caractère indélébile qui Lui a été conféré à sa consécration, un Evêque consacré validement, mais excommunié par la suite, ou seulement séparée de l'Église, garde le pouvoir de transmettre les ordres valides à 'd' autres, qui, à leur tour, peuvent les transmettre validement ».

Saint Thomas d'Aquin explique :
« Même hérétiques ou excommuniés, les Évêques ordonnent et consacrent validement ». (Somme théologique question 38 art. 2).

L'indélébilité du caractère sacramentel a été solennement définie au Concile de Trente.

Il est de tradition que trois Évêques soient requis pour la collation de l'Épiscopat. Cependant, après l'affrontement de diverses opinions, le Code de Droit Canonique (Can. 954) consacra celle qui considère les deux Evêques co-consécrateurs comme de simples assistants, un seul Évêque pouvant assurer la validité du sacre.

Le rite byzantin, tout comme le rite romain du 3e Siècle, sont des rites d'Église qui ont été utilisés dans l'Église indivise:
Ils SIGNIFIENT donc de manière non équivoque l'intention requise pour la collation valide des Saints Ordres.

Toute cérémonie d'ordination comprend :
l'intention voulue, c'est-à-dire la déclaration et l'élection ; la matière adéquate, qui est l'imposition des mains, la porrection des instruments et l'intronisation ; la forme propre, selon le Pontifical ou rituel des Evêques.

LIGNEE ISSUE DU PATRIARCAT D'ANTIOCHE :

Tertullien, Docteur de l'Eglise, né à Carthage (155 - 220) disait :
« Vous êtes Evêque ? vous avez une succession apostolique, déroulez la liste de vos Evêques qui vous ont précédé et consacré ».

Le Patriarcat d'Antioche fut fondé par l'Apôtre PIERRE en l'an 38. Ce Patriarcat a élu et consacré lui-même ses propres Patriarches. Il a ainsi conservé sans rupture la succession apostolique. Cette transmission du Sacerdoce chrétien depuis les Apôtres imprime un caractère indélébile appelé CHARISME DE L'OFFICE.

Dans la liste des Patriarches qui se sont succédés depuis l' Apôtré Saint Pierre jusqu'à Sa Béatitude IGNACE¬JACOB III régnant présentement sur le Saint-Siège d'Antioche, on relève en 1872 le 115e Patriarche, S.B. IGNACE-PIERRE III (Mgr BEDROS), qui fonde la branche occidentale du Patriarcat d'Antioche. Il consacre à cet effet en 1877 Mgr Paul Athanase qui devient MAR ATHANASIUS, Evêque de Kottayam, et qui, le 29 juillet 1889, consacre Mgr Julius Alvarez - MAR JULIUS I, Archevêque de Ceylan (2).

Ce dernier, conformément à la Bulle du 29 décembre 1891, datée du monastère de Mardin, d'IGNACE-PIERRE III, qui l'autorisait à consacrer le prêtre romain Joseph- René VILATTE et lui reconnaissait le titre d'Archevêque - assisté de Mgr Paul Athanase, Evêque de Kottayam et de Mgr Grégoire, Evêque de Niranam - M. MORALY, Consul des Etats-Unis à Ceylan, faisant office de notaire - consacre en l'église dé Colombo le 29 mai 1892 Mgr Joseph-René VILATTE sous le nom de MAR TIMOTHEUS ler, qui consacre le 6 mai 1900 :

- Mgr Paolo Miraglia-Gulotti, Evêque de Piacenza - MAR PAOLO MIRAGLIA
qui, le 4 décembre 1904, consacre :
- Mgr Julius HOUSSAYE, Archevêque Gallican - MAR JULIUS II
qui, le 21 juin 1911, consacre :
- Mgr Louis-François GIRAUD, Archevêque d'Almyre MAR LOUIS
qui, le 28 décembre 1921, consacre :
- Mgr Pierre-Gaston VIGUE - MAR PETRUS
qui, le 3 juin 1924, consacre :
- Mgr Aloysius STUMPFL, Métropolite d'Aquiléa - MAR TIMOTHEUS II
qui, le 17 avril 1949, consacre :
- Mgr Joseph-Maria THIESEN pour l'Eparchie d'Aquiléa - MAR JUSTINOS
qui, le 25 janvier 1954, consacre :
- Mgr Joannes-Maria Nico Bloom van Assendelft-Altland MAR JOANNES-MARIA
qui, le 20 février 1955, consacre :
- Mgr Joseph PONCELIN, dit Poncelin d’ESCHEVANNES - Devint Patriarche de l' Eglise Gallicane Autocéphale sous le bom de IRENEE 1er.
qui, le 5 mai 1957, consacre :
- Mgr Jean-Pierre DANYEL, comme abbé de Saint-Dolay et primat de l' Eglise Catholique Celtique sous le nom de Sa blancheur Tugdual, missionné pour la Restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE,
qui dans la nuit du 13 au 14 avril 1968, assisté de NN. SS. Suliac, Imier, Paterne et Cry, consacre :
-- Mgr Jean STAHL, Evêque de l' Eglise de Saint-Jean de L'Alliance du Monde, ayant son Siège à EXMES, Orne.

(1) Cf. Discours du Cardinal LERCARO au collège grec de Rome le 11 novembre 1964.
(2) Lettre de S.E.le Cardinal MERCATI,Bibliothécaire-archiviste du Vatican, du 21 juillet 1952 à Mgr Irénée Poncelin d' Eschevannes : "Cher Seigneur, vous me demandez quelques renseignements sur Mgr François Marie Xavier ALVAREZ, Mgr Joseph-René VILATTE, Mgr Paolo MIRAGLIA-GULOTTI: tous trois ont été consacrés validement".

Eglise Mystique de Saint-Jean.

Monseigneur Philippe Laurent De Coster, évêque Vieux Catholiques Romain de Rite Latin et Traditionnel. Archevêque titulaire de Thagaste ( E.U.N.A. ). Docteur en Théologie " Honoris Causa " ( anglo saxon ). Oblat séculier de Saint Benoît (juridiction spirituelle de l' Abbaye Saint Pierre de Steenbrugge Lez Bruges), étant le seul évêque survivant de la hiérarchie de l' Eglise de Saint-Jean, fondé par feu, Monseigneur Jean Stahl, premier évêque, cette église se trouve maintenant sous sa protection.

-------------------

Monseigneur Claude Calmels Beaulieux "Uriel"est maintenant l' actuel Primât de l' Eglise de Saint-Jean le Mystique, Vieille Catholique.

Aucun commentaire: