mardi 30 septembre 2008

Succession Apostolique de Saint-Tugdual à Jean Stahl :




ANNEXE 1
Filiation Apostolique

La Succession apostolique consiste en la transmission de la plénitude du Sacerdoce :
l'EPISCOPAT. Ces pouvoirs épiscopaux, ayant été conférés aux Apôtres par le Christ lui-même, furent transmis par les Apôtres à des disciples jugés capables de porter cette charge, depuis les temps apostoliques jusqu'à nos jours sans interruption.

Seuls les Evêques, successeurs des Apôtres, peuvent transmettre validement le Sacerdoce, assurant ainsi leur succession.

Les saints Ordres de tous les Patriarcats sont tous issus de JESUS-CHRIST. Lorsque l'intention de faire ce qu'a toujours fait l'Eglise a été respectée, lorsque les Evêques ont voulu transmettre le sacerdoce dans sa plénitude tel que l'a toujours entendu et compris l'Eglise, ces Ordres sont indubitalement valides. Les Eglises :
Jérusalem, Antioche, Alexandrie, Rome, Constantinople, Moscou, possèdent la succession apostolique, leurs Evêques sont successeurs des Apôtres.

Le Sacerdoce doit son origine, son autorité, ses pouvoirs non à l'homme mais à Dieu lui-même. Notre Seigneur Jésus-Christ, Prêtre éternel, en possession de la plénitude de tous pouvoirs et de toute autorité, conféra le Sacerdoce et l'Episcopat à ses Apôtres en leur donnant à eux et à leurs successeurs le droit exclusif ainsi que la capacité de les transmettre au cours des âges. Le Sacerdoce s'est ainsi perpétué validement par le rite de l'ORDINATION. Les Chiro tonies ou Ordinations orientales sont parfaitement valides et reconnues comme telles par les autorités théologiques et canoniques de l'Eglise romaine (1).

L'Ordination sacerdotale imprime en la personne de l'ordinand un caractère indélébile. De telle sorte qu'il ne peut plus perdre ce qu'il a acquis, même si suspenses, interdits et excommunications venaient le frapper.

Les Offices de l'Eglise : Ostiariat, Lectorat, Exorcistat, Acolytat, Sous-Diaconat, Diaconat, Sacerdoce, loin d'être de simples fonctions, sont des ORDRES, lesquels sont disposés en gradation hiérarchisée : le candidat doit commencer par recevoir le plus bas pour accéder progressivement au plus élevé.

En ordonnant et en sacrant, l'Evêque, seul ministre du Sacrement de l'Ordre, doit avoir « l'intention de faire ce que l'Eglise fait et a toujours fait » en conférant ce sacrement. Cette intention ne consiste pas uniquement en une disposition personnelle et intérieure, mais de façon explicite par l'expression de l'agrégation des doctrines du Saint Sacrifice Eucharistique et de la nature sacrificielle du Sacerdoce, et par la collation de ces Ordres selon un rite exprimant ces concepts sans ambiguïté, joint à la matière et à la forme propres :
la MATIERE étant l'imposition des mains et la FORME la Préface consécratoire indiquant clairement l'Ordre conféré et faisant mention très nettement de sa nature et de ses pouvoirs.

LEON XIII dans son Encyclique « Apostolicae Curae » du 13 septembre 1896 précise :
« Celui qui, dans la confection et la collation d'un sacrement emploie sérieusement et selon le rite, la matière et la forme requise, est censé, par le fait même, avoir eu l'intention de faire ce que fait l'Eglise.

C'est sur ce principe que s'appuie la doctrine d'après laquelle est VALIDE tout sacrement même conféré par un hérétique, pourvu qu'il soit conféré selon le rite catholique ».

Il existe des branches ecclésiales historiques, tant en Orient qu'en Occident, qui ont persévéré sans ombre ni doute dans la succession apostolique à travers les âges et dont les Ordres sont reconnus universellement comme VALIDES.

Tout Evêque doit nécessairement faire état d'une lignée remontant aux Apôtres.

Saint Augustin, Docteur de 1'Église, Évêque d'Hippone, écrit :

« En vertu du caractère indélébile qui Lui a été conféré à sa consécration, un Evêque consacré validement, mais excommunié par la suite, ou seulement séparée de l'Église, garde le pouvoir de transmettre les ordres valides à 'd' autres, qui, à leur tour, peuvent les transmettre validement ».

Saint Thomas d'Aquin explique :
« Même hérétiques ou excommuniés, les Évêques ordonnent et consacrent validement ». (Somme théologique question 38 art. 2).

L'indélébilité du caractère sacramentel a été solennement définie au Concile de Trente.

Il est de tradition que trois Évêques soient requis pour la collation de l'Épiscopat. Cependant, après l'affrontement de diverses opinions, le Code de Droit Canonique (Can. 954) consacra celle qui considère les deux Evêques co-consécrateurs comme de simples assistants, un seul Évêque pouvant assurer la validité du sacre.

Le rite byzantin, tout comme le rite romain du 3e Siècle, sont des rites d'Église qui ont été utilisés dans l'Église indivise:
Ils SIGNIFIENT donc de manière non équivoque l'intention requise pour la collation valide des Saints Ordres.

Toute cérémonie d'ordination comprend :
l'intention voulue, c'est-à-dire la déclaration et l'élection ; la matière adéquate, qui est l'imposition des mains, la porrection des instruments et l'intronisation ; la forme propre, selon le Pontifical ou rituel des Evêques.

LIGNEE ISSUE DU PATRIARCAT D'ANTIOCHE :

Tertullien, Docteur de l'Eglise, né à Carthage (155 - 220) disait :
« Vous êtes Evêque ? vous avez une succession apostolique, déroulez la liste de vos Evêques qui vous ont précédé et consacré ».

Le Patriarcat d'Antioche fut fondé par l'Apôtre PIERRE en l'an 38. Ce Patriarcat a élu et consacré lui-même ses propres Patriarches. Il a ainsi conservé sans rupture la succession apostolique. Cette transmission du Sacerdoce chrétien depuis les Apôtres imprime un caractère indélébile appelé CHARISME DE L'OFFICE.

Dans la liste des Patriarches qui se sont succédés depuis l' Apôtré Saint Pierre jusqu'à Sa Béatitude IGNACE¬JACOB III régnant présentement sur le Saint-Siège d'Antioche, on relève en 1872 le 115e Patriarche, S.B. IGNACE-PIERRE III (Mgr BEDROS), qui fonde la branche occidentale du Patriarcat d'Antioche. Il consacre à cet effet en 1877 Mgr Paul Athanase qui devient MAR ATHANASIUS, Evêque de Kottayam, et qui, le 29 juillet 1889, consacre Mgr Julius Alvarez - MAR JULIUS I, Archevêque de Ceylan (2).

Ce dernier, conformément à la Bulle du 29 décembre 1891, datée du monastère de Mardin, d'IGNACE-PIERRE III, qui l'autorisait à consacrer le prêtre romain Joseph- René VILATTE et lui reconnaissait le titre d'Archevêque - assisté de Mgr Paul Athanase, Evêque de Kottayam et de Mgr Grégoire, Evêque de Niranam - M. MORALY, Consul des Etats-Unis à Ceylan, faisant office de notaire - consacre en l'église dé Colombo le 29 mai 1892 Mgr Joseph-René VILATTE sous le nom de MAR TIMOTHEUS ler, qui consacre le 6 mai 1900 :

- Mgr Paolo Miraglia-Gulotti, Evêque de Piacenza - MAR PAOLO MIRAGLIA
qui, le 4 décembre 1904, consacre :
- Mgr Julius HOUSSAYE, Archevêque Gallican - MAR JULIUS II
qui, le 21 juin 1911, consacre :
- Mgr Louis-François GIRAUD, Archevêque d'Almyre MAR LOUIS
qui, le 28 décembre 1921, consacre :
- Mgr Pierre-Gaston VIGUE - MAR PETRUS
qui, le 3 juin 1924, consacre :
- Mgr Aloysius STUMPFL, Métropolite d'Aquiléa - MAR TIMOTHEUS II
qui, le 17 avril 1949, consacre :
- Mgr Joseph-Maria THIESEN pour l'Eparchie d'Aquiléa - MAR JUSTINOS
qui, le 25 janvier 1954, consacre :
- Mgr Joannes-Maria Nico Bloom van Assendelft-Altland MAR JOANNES-MARIA
qui, le 20 février 1955, consacre :
- Mgr Joseph PONCELIN, dit Poncelin d’ESCHEVANNES - Devint Patriarche de l' Eglise Gallicane Autocéphale sous le bom de IRENEE 1er.
qui, le 5 mai 1957, consacre :
- Mgr Jean-Pierre DANYEL, comme abbé de Saint-Dolay et primat de l' Eglise Catholique Celtique sous le nom de Sa blancheur Tugdual, missionné pour la Restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE,
qui dans la nuit du 13 au 14 avril 1968, assisté de NN. SS. Suliac, Imier, Paterne et Cry, consacre :
-- Mgr Jean STAHL, Evêque de l' Eglise de Saint-Jean de L'Alliance du Monde, ayant son Siège à EXMES, Orne.

(1) Cf. Discours du Cardinal LERCARO au collège grec de Rome le 11 novembre 1964.
(2) Lettre de S.E.le Cardinal MERCATI,Bibliothécaire-archiviste du Vatican, du 21 juillet 1952 à Mgr Irénée Poncelin d' Eschevannes : "Cher Seigneur, vous me demandez quelques renseignements sur Mgr François Marie Xavier ALVAREZ, Mgr Joseph-René VILATTE, Mgr Paolo MIRAGLIA-GULOTTI: tous trois ont été consacrés validement".

Eglise Mystique de Saint-Jean.

Monseigneur Philippe Laurent De Coster, évêque Vieux Catholiques Romain de Rite Latin et Traditionnel. Archevêque titulaire de Thagaste ( E.U.N.A. ). Docteur en Théologie " Honoris Causa " ( anglo saxon ). Oblat séculier de Saint Benoît (juridiction spirituelle de l' Abbaye Saint Pierre de Steenbrugge Lez Bruges), étant le seul évêque survivant de la hiérarchie de l' Eglise de Saint-Jean, fondé par feu, Monseigneur Jean Stahl, premier évêque, cette église se trouve maintenant sous sa protection.

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Monseigneur Claude Calmels Beaulieux "Uriel"est maintenant l' actuel Primât de l' Eglise de Saint-Jean le Mystique, Vieille Catholique.

vendredi 26 septembre 2008

Notre Seigneur Jésus Christ ayant affirmé sa Volonté que «JEAN demeure jusqu’à ce qu’Il revienne » (Jean 21 :19-25),


Notre Seigneur Jésus Christ ayant affirmé sa Volonté que «JEAN demeure jusqu’à ce qu' il revienne » (Jean 21 :19-25), ainsi le courant de Saint Jean vit de manière visible dans son Eglise (Philadelphie, Apoc. III : 7-13) quand un Evêque légitime adopte intégralement son esprit ! Cette Eglise de Saint Jean cesserait d´exister si l'évêque adhérait à un mouvement ou se rendait tributaire d’une quelconque organisation de ce monde ayant une inspiration différente :

confession religieuse, courant philosophique, secte, société de pensée, société secrète, etc.…

L’évêque de la lignée ou courant de Saint-Jean, pour perpétuer le «Prophétisme de Jean à PATMOS », n’appartient qu’à Dieu. Il évite d’organiser une administration ecclésiastique, se bornant à préparer sérieusement ceux qui, à leur tour, de façon autonome comme lui, continueront le même courant, peut-être dans les pas ou pensées d’un Saint Benoît, Saint Bernard ou Saint Bruno, ayant même jusqu’à embrasser l’érémitisme des Pères du Désert.
Pour que cette préparation soit parfaite, il est indispensable que la maison de l’évêque soit établie elle-même sur les principes qui y seront vécus et enseignés. Il s’agit d’une méthode qui s’applique sur les trois plans :

corporel, mental et spirituel et qui englobe les sept points suivants :

I. BASE SCRIPTURAIRE :

les textes sacrés de l’Ancien et du Nouveau Testament approfondis grâce aux découvertes dans le temps. Aussi l’étude des livres apocryphes de l’Ancien et le Nouveau Testament, etc.

II. TRADITION : l

a Patristique, autant de l’Eglise que du Désert.

III. DEVELOPPEMENT SCIENTIFIQUE :

la métaphysique.

IV. SCIENCE DU SYMBOLE ET SCIENCE-DOCTRINE DES ATTRIBUTS DIVINS :

pensée philosophique et religieuse apparentée aux REAUX du 12ème siècles ; théologie dogmatique « De Verbo incarnato » ; Théologie morale :
« De Resurrectione Christi » ; Théologie spirituelle : « De Adventu Spiritus Sancti Paracliti ».

V. MYSTIQUE DE SAINT JEAN :

revalorisation des sept Ordinations au Sacerdoce, dans le cadre du Sacerdoce Transcendant, et développement des Charismes correspondants.

VI. LITURGIE :

Laus perennis :

chant des 150 Psaume par semaine. Saint-Sacrifice quotidien de la Messe selon Saint Pie V et le Rituel du 12ème siècle. Le chant grégorien et par conséquent le latin. La vie sacramentelle.

VII. ASCESE :

corporelle, mentale et verbale soit la parole juste au bon moment. Il s’agit de la maîtrise de soi et pureté d’intention.

mardi 23 septembre 2008

Pour saint-Ephrem, Marie est véritablement yoldat 'aloho' -, c'est-à dire "celle qui a porté Dieu" le melto incarné.


Pour saint'Ephrem, Marie est véritablement yoldat 'aloho' -, c'est-à¬dire "celle qui a porté Dieu", qui a été "habitée par Dieu le Melto incarné". Toute la théologie trinitaire transparaît dans les vers de saint 'Ephrem :

Je n'ai pas d'envie, mon Fils, si Tu es à la fois
avec moi et avec les hommes.
Sois Dieu, pour celui qui Te confesse
Et Seigneur, pour celui qui Te sert,
Et frère, pour celui qui T'aime,
Afin de donner à tous la vie.
Quand en moi Tu habitais,
Tu étais aussi en dehors de moi.
Et quand je T’'ai offert au monde par Ta naissance
Ta force secrète ne m'a jamais quittée,
Tu restes en moi et hors de moi
0 Toi, mon grand mystère.
Quand je Te vois apparent devant mes yeux,
je vois en même temps Ton image cachée,
peinte dans mon esprit.
Dans ta figure apparente, j'ai vu Adam,
Dans celle qui était invisible,
je T'ai reconnu, avec Ton Père, unis.
M'as-Tu montré, à moi seule, Ta beauté en deux formes ?
Que le pain et l'esprit Te dépeignent !
Sois dans le pain et en ceux qui en mangent,
Caché ou apparent, à l'image de la Nativité
en Ta mère,
Ton Église Te voit.
Qui rejette Ton pain ressemble à celui qui rejette Ton corps,
Celui qui vient de loin et qui prend Ton pain
est semblable à celui qui adore Ton image.
C'est dans le corps et le pain que l'ont vu
les premiers et les derniers.

Avec le sang des grappes Ton image est peinte sur le pain,
Comme le doigt de l'amour et les couleurs de la foi sur le cceur.
Béni soit Celui qui a aboli les statues sculptées
avec Sa vraie image.
Tu n'es pas le fils d'un homme,
afin que je Te berce avec mes chants dans la simplicité.
Nouvelle est Ta conception et merveille Ta naissance.
Sans l'Esprit, qui pourrait Te chanter ?
En moi brûle le nouveau chant des prophètes."


Tout est dit ! Tout est exposé, du mystère de l'Incarnation à celui de la Très Sainte Trinité, de la naissance virginale au mystère eucharistique sous les deux espèces, de la relation intime qui lie Marie à l'Eglise du Christ à la dénonciation du Docétisme.

Source extrait de : "L' Eglise d' Antioche Syriaque Ortodoxe" de Claude Guérillot, éditions Véga,
ISBN 978-2-85829-504-3
je vous invite à lire ces deux ouvrages.

samedi 20 septembre 2008

Monseigneur Jean Stahl 1924-1994



Présentation de Monseigneur Jean Stahl (+ 19 mars 1924 – 2 mars 1994)

"Eglise de Saint-Jean"

- Biographie en images de Monseigneur Jean Stahl, Premier Evêque de l'Eglise Saint Jean

- Eglise de Saint Jean

sur

http://www.haguratelier.com/Oremus.html

dimanche 14 septembre 2008

Mgr Philippe de Coster " Philippus Laurentius" et Mgr Armand Toussaint " Raymond Panagion ".

chapitre I des Evangiles du Prince des Apôtres, souverain-Pontife et Patriarche JEAN


ÉVANGILES
DU PRINCE DES APÔTRES, SOUVERAIN-PONTIFE
ET PATRIARCHE JEAN
CONSACRÉS DANS L'ÉGLISE PRIMITIVE.
(TRADUCTION LITTÉRALE).


ÉVANGILE PREMIER.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et Dieu était le Verbe. Celui-ci était au commencement avec Dieu. En lui était la vie, et la vie était la lumière. Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point comprise. Il vint un homme envoyé de Dieu, qui s'appelait Jean. Il vint en témoignage pour rendre témoignage de la lumière, et afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lu¬mière, mais pour rendre témoignage de la lumière. Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme venant dans le monde. Il vint dans ses propriétés, mais les siens ne le reçurent point. Tous ceux qui le reçurent, il leur donna le pouvoir de devenir enfans de Dieu, à eux qui Croient en son nom, qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Il se fit chair et il habita en nous ; et nous avons vu sa gloire, une gloire comme du Fils unique d'un l'ère rempli de grace et de vérité. Jean rend témoignage de lui, et il crie en disant ; C'est lui dont j'ai parlé, qui, étant venu après moi, a été fait avant moi, parce qu'il a été premier avant moi. Et nous avons tout reçu de sa plénitude et grace par grace, parce que la loi a été transmise par Moïse, et la grace et la vérité ont été données par Jésus-Christ. Personne n'a vu Dieu. Le Fils unique qui est dans le sein du Père, celui-là l'a fait con¬naître. Et voici le témoignage de Jean lorsque les Juifs envoyè¬rent de Jérusalem des Prêtres et des Lévites pour lui demander - Qui es-tu? Et il avoua et ne nia pas, et il avoua qu'il n'était pas le Christ, Et ils lui demandèrent. Qui es-tu donc ? es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis pas. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non. Ils lui dirent donc : Qui es-tu, afin que nous donnions une ré¬ponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même:' Il dit : Je suis une voix qui crie dans le désert : Rendez droite la voie du Seigneur, selon ce qu'a dit le prophète Isaïe. Et ceux qui étaient envoyés étaient ( du nombre ) des Pharisiens, et ils l' in¬terrogèrent et ils lui dirent: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète? Jean leur répondit en leur disant: Je baptise en eau ; mais au milieu il s'est élevé ( un) que vous ne connaissez pas. C'est lui qui, venu après moi, a été fait avant moi, dont je ne suis pas digne de délier les cor¬dons des souliers. Cela arriva à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean était baptisant. Le lendemain, Jean voit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde. C'est celui dont j'ai dit : Un homme vient après moi, qui a été fait avant moi, parce qu’il est premier avant moi. Et moi, je ne le connaissais pas; mais, afin qu'il fût aperçu dans Israël, c'est pour cela que je venais baptisant dans l'eau. Et Jean té¬moigna en disant : J'ai vu l'Esprit descendant du Ciel en forme de colombe, et il s'est arrêté sur lui. Et Moi, je ne le connaissais pas; mais celui qui m'a envoyé baptiser en eau, celui-là m'a dit : Celui sur lequel tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise en l'Esprit-Saint. Et j'ai vu et je témoigne que celui-ci est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean se présenta de nouveau avec deux d'entre ses Disciples. Et ayant jeté les yeux sur Jésus qui s'avançait, il dit : Voici l'Agneau de Dieu. Et ses Disciples l'entendirent parler, et ils suivirent Jésus. Or, Jésus s'étant tourné et les ayant vus suivre, il leur dit : Que cherchez¬ vous? Mais ils lui dirent : Rabbi, ce qui s'interprète maître, où demeures-tu? il leur dit : Venez et yoyez. Ils vinrent et virent où il demeurait. Et ils restèrent chez lui ce jour-là. Or, il était en¬viron la dixième heure. André, frère de Simon-Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu parler Jean et qui l'avaient suivi. Celui-ci trouva son propre frère Simon, et lui dit : Nous avons trouvé le Messie, ce qui signifie le Christ. Et ils l'amenèrent à Jésus. Or, Jésus ayant tourné ses regards sur lui, _ dit : Tu es Simon, le fils de Jonas. Tu seras appelé Pierre. Le lendemain, Jésus voulut se rendre en Galilée, et il trouva Philippe et lui dit: Suis-moi. Or, Philippe était de Bethsaïde, de la ville d'André et de Pierre. Philippe trouva. Nathanaël et lui dit : Nous avons trouvé celui que Moïse a désigné dans la loi et que les Prophètes ont ( désigné ).
C’ est Jésus, le fils de Joseph de Nazareth. Et Naihanaël lui dit : Peut-il y avoir quelque chose de bon de Nazareth? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit Nathanaël venant vers lui, et il dit de lui : Voici vraiment un Israélite en qui il n'y a point de ruse. Nathanaël lui dit : D'où me connais-tu? Jésus lui répondit et lui dit : Avant que Philippe t'eût nommé, je t'avais vu sous le figuier. Nathanaël répondit et lui dit : Rabbi , tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël. Jésus répondit et lui dit : Parce que je t'ai dit: Je t'ai vu au-dessous du figuier, tu crois. Tu verras de plus grandes choses que cela. Et il lui dit: En vé¬rité, en vérité, je vous dis, de ce moment vous verrez le Ciel ouvert et les Anges de Dieu monter et descendre vers le Fils de l'homme

ÉVANGILE
SELON SAINT-JEAN,
D'APRÈS LA VULGATE


CHAPITRE PREMIER.

1. Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.

2. Voilà ce qu'il était avec Dieu dès le commencement.

3. Toutes choses ont été faites par lui, et rien de tout ce qui a été fait, n'a été fait sens lui.

4. Tout ce qui a été fait, était vie en lui, et cette vie était la lumière des hommes.

5. Cette lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise.

6. Il y eut un homme envoyé de Dieu, qui s'appelait Jean.

7. Celui-ci vint en témoignage, pour rendre témoignage de la lumière, afin que tous crussent par lui.

8. Il n'était pas la lumière, mais il était venu pour rendre témoignage à celui qui est la lumière.

9. La vraie lumière était celle qui éclaire tout homme qui nient en ce monde.

10. Il était dans le monde, et c'est par lui que le monde a été bit ; mais le monde ne l'a pas connu.

11. Il est venu chez lui , et les siens ne l'ont pas reçu.

12. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné ce privilége, d'être enfans de Dieu : et ceux-là sont ceux qui ont cru en son nom ;

( 1) traduction de l' abbé Valard, de l' académie d' Amiens, Paris, 1789.


I3. Qui ne sont point nés par la voie du sang, ni par la volonté de la chair, ni par la volonté de l'homme ; mais ils sont nés de Dieu.

14. Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, telle que doit être celle du Fils unique du Père; il était plein de grace et de vérité.

15. C'est de lui que Jean rendait témoignage, lorsqu'il criait :
C'est ici celui duquel je disais: Celui qui vient après moi, m'a été préféré, parce qu'il était avant moi.

i6. Aussi avons-nous tous reçu de sa plénitude, et grace pour grace.

17. Car la loi nous a été donnée par Moïse; mais la grace et la vérité nous est venue par Jésus-Christ.

18. Personne n'a jamais vu Dieu: c'est le Fils unique qui est dans le sein du Père, qui nous l'a fait connaître.

I9. Voici quel fut le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites vers lui, pour lui faire cette demande : Qui êtes-vous?

20. II confessa, et ne le nia point; il confessa donc la vérité cri ces termes: Je ne suis point le Christ.

21. Quoi donc! lui dirent-ils, êtes-vous Elie? Il répondit: Je ne le suis point. Etes-vous prophète? Non, répondit-il encore.

22. Mais qui êtes-vous donc, continuèrent-ils, afin que nous reportions une réponse à ceux qui nous ont envoyés? Que dites¬ vous de vous-même?

23. Je suis, leur répondit-il, la voix qui crie dans le désert: Applanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe.

24,. Or, ceux qu'on avait envoyés étaient de la secte des Pharisiens.

25. Ils lui demandèrent donc encore: Pourquoi donc baptisez¬ vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni un autre prophète?

26. Jean leur répondit: Pour moi, je baptise d'eau ; mais il y a quelqu'un au milieu de vous que vous ne connaissez pas.

27. C’ est celui là qui doit venir après moi, et qui m'est préféré, de qui je ne suis pas digne de délier les cordons de ses souliers

28. Ces choses se passèrent à Béthanie, au-delà du Jourdain , où Jean baptisait.

29.. Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voilà l'Agneau de Dieu : voici celui qui ôte les péchés du monde.

3o. C'est de lui que j'ai dit: Il vient après moi un homme qui m'est préféré, parce qu'il était avant moi.

31. Et je ne le connaissais pas; mais je suis venu baptiser d'eau, afin qu'il fût connu en Israël.

32. Jean lui rendait encore témoignage : J'ai vu l'Esprit qui descendait du Ciel en forme d'une colombe , et qui s'est arrêté sur lui.

33. Pour moi, je ne le connaissais pas; mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, m'avait dit : Celui sur qui vous verrez l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est lui qui baptise du Saint-Esprit.

34. C'est ce que j'ai vu , et de quoi j'ai rendu témoignage : Que celui-ci est le Fils de Dieu.

35. Le lendemain Jean était encore là avec deux de ses Disciples.

36. Et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu.

37. Ses deux Disciples l'ayant ouï parler ainsi, suivirent Jésus.

38. Mais Jésus s'étant retourné, et voyant qu'ils le suivaient, il leur dit: Que cherchez-vous? Ils lui répondirent : Rabbi (c'est-à-dire, Maître), où demeurez-vous?

39. Venez, leur dit-il, et voyez. Ils allèrent donc et virent où il demeurait, et ils couchèrent chez lui ce jour là : car il était alors environ la dixième heure du jour.

4o. Or, André, frère de Simon-Pierre, était un de ces deux Disciples qui avaient ouï parler Jean, et qui avaient suivi Jésus.

41. Le premier que celui-ci rencontra fut son frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c'est-à-dire, le Christ).

42. Et il le mena à Jésus. Jésus l'ayant envisagé, lui dit : Vous êtes Simon, le fils de Jona: eh bien! vous vous appellerez Céphas, c'est-à-dire, Pierre.

43. Le lendemain Usus voulut s'en aller en Galilée, et il rencontra Philippe , et lui dit: Suivez-moi

44. Philippe. était de Bethsaïde, ville d'André et de Pierre.

45. Philippe ayant rencontré Nathanaël, lui dit. Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et dont les prophètes ont parlé; c'est Jésus de Nazareth , le fils de Joseph.

46. Mais Nathanaël lui répondit : De Nazareth? peut-il sortir de la rien de bon? Venez avec moi , lui dit Philippe, et le voyez.

47. Jésus voyant Nathanaël qui venait le trouver, dit de lui : Voilà un vrai Israélite en qui il n'y a point de malice.

48. Nathanaël lui dit : D'où me connaissez-vous? Avant que Philippe vous appelât, lui répondit Jésus, lorsque vous étiez sous le figuier, je vous ai vu.

49- Maître, lui répliqua Nathanaël, vous êtes le Fils de Dieu, vous êtes le Roi d'Israël.

5o. Jésus lui répondit: Parce que je vous ai dit, je vous ai vu sous le figuier , vous croyez ; vous verrez des choses plus grandes.

5I. Et il ajouta: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le Ciel ouvert, et les Anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme.

vendredi 12 septembre 2008

Succession par le siège d'Antioche


Mgr Robert AMBELAIN, consacré par Mgr Roger MENARD, consacra:

Alberto GALLOPINI, le 14 juillet 1951, sous le nom de Tau Emmanuel.

Pedro FREIRE, en 1956, comme primat du Brésil, sous le nom de Tau Pedro.

Robert DEPARIS, le 25 mai 1957, sous le nom de Tau Harmonius.

André MAUER, le 26 janvier 1958, sous le nom de Tau Andreas. Devint primat de l'Eglise Gnostique.

Roger POMMERY, le 26 mai 1958, comme évêque de Macheronte, sous le nom de Tau Jean.

Charles BOUDET, le 17 mai 1959, sous le nom de Tau Louis.

Robert DESCHAMPS, le 31 mai 1959, sous le nom de Tau Rudiger.

Francesco BRUNELLI, le 1er mai 1960, comme primat d'Etruria, sous le nom de Tau Francesco.

Mgr Robert DESCHAMPS, consacré par Mgr Robert AMBELAIN, consacra:

Paul WOTERS, le 23 novembre 1963, sous le nom de Paulus Aurelianus ( qui aurait mis en sommeil l' Eglise Gnostique Apostolique de Belgique, sauf qu' Armand Toussaint aurait continué, mais sous un autre nom ! ).

Armand TOUSSAINT, le 23 septembre(?) 1963, comme patriarche de l'Eglise Apostolique Rosicrucienne, sous le nom de Raymond Panagion.
Re-consacré le 21 juillet 1974 par DE COSTER. (Certificat de sacre)
Re-consacré le 16 septembre 1979 par Roger CARO assisté de DE COSTER. (Certificat de sacre)

Marcel JIROUSEK.
Re-consacré le 11 août 1974 par DE COSTER. (Certificat de sacre)

Mgr Armand TOUSSAINT, consacré par Mgr Robert DESCHAMPS, consacra:

Georges GOFFIN, le 25 mars 1972, sous le nom de Georgius Ignifer.
Re-consacré le 18 mai 1974 par De Coster. (Certificat de sacre)

Roger CARO, le 10 août 1977, assisté de Marcel JIROUSEK ( ce dernier n' a jamais été à Saint-Cyr- sur-Mer et certainement pas en 1977, dixit Philippus Laurientus ), comme évêque de l'Eglise Universelle de la Nouvelle Alliance, sous le nom de Pierre Phoebus.
Consacré le 6 novembre 1973 par DUPUIS assisté de Claudio FARESE.
Consacré le 29 juillet 1975 par Michel STAFFIERO assisté de Maurice AUBERGER et Etienne NEGREL.
Consacré le 27 juin 1977 par Georges BELLEMARE.
Re-consacré le 17 mars 1978 par LEMAGE assisté de HILLION (et ERWAN(=LEMAGE?)).
Re-consacré le 14 mai 1978 par Rainers LAUFERS assisté de R. TAYLOR.

Mgr Georges GOFFIN, consacré par Mgr Armand TOUSSAINT, consacra:

Marcel MADOE, le 22 mars 1975, comme évêque de l'Eglise Catholique Apostolique Johannite.
Re-consacré par J. H. GAUTIER.

Mgr Roger CARO, consacré par Mgr Armand TOUSSAINT, consacra:

Jean-Pierre CHARLET, le 22 octobre 1972, sous le nom de Jethro. (Certificat de sacre)
Re-consacré le 1 décembre 1973 par CARO. (Certificat de sacre)

Etienne NEGREL, le 22 octobre 1972.

Maurice AUBERGER, le 22 octobre 1972, sous le nom de Thephorenai. (Certificat de sacre)
Re-consacré le 10 novembre 1973 par CARO assisté de NEGREL. (Certificat de sacre)
Re-consacré le 8 août 1975 par CARO. (Certificat de sacre)
Re-consacré le 24 juin 1978 par CARO assisté de RONDINI.

Yves PETIT, le 16 septembre 1973, comme évêque de la Martinique.

Denis CLAING, le 16 septembre 1973, comme évêque du Canada, sous le nom de Petrus de Lumine.

Philippe Laurent DE COSTER, le 4 juin 1974, comme évêque de Belgique, sous le nom de Philippus-Laurentius.
Re-consacré le 19 octobre 1975 par Daniel CARO asssisté de AUBERGER et CHARLET.
Re-consacré le 30 juin 1979 par Roger CARO(succession vieille-catholique)

Tamara BOURKOUN, le 8 juin 1975.

Daphné DAY, le 8 juin 1975.

Jean-Pierre BONNEROT, le 15 août 1976, comme évêque de l'Eglise Vieille-Catholique Mariavite.

Edmond Georges GRAS, le 21 octobre 1978, comme archevêque de Provence de l'Eglise Gallicane et Grand'Maître de l'Ordre des Chevaliers du Temple sous le nom de Joseph d'Ionie.

Jacques TRIELLI, le 17 avril 1981, assisté de CHARLET et AUBERGER, comme évêque de la Nouvelle Alliance.

Guy Olivieres DE MAMISTRA, le 23 juin 1984, comme évêque de la Communauté Ecclesiale, sous le nom de Jean.

Jacques BERSEZ, le 25 novembre 1984, comme évêque de l'Eglise Catholique Gallicane, vicaire apostolique pour l'Afrique.

Mgr Maurice AUBERGER, consacré par Mgr Roger CARO, consacra:

Daniel CARO, le 11 février 1973.
Re-consacré le 26 août 1975 par Roger CARO (Certificat de sacre).

Marc Osier, le 11 février 1973.

Mgr Jean-Pierre CHARLET, consacré par Mgr Roger CARO, consacra:

Robert RAGUIN, le 27 juin 1973.

Mgr Yves PETIT, consacré par Mgr Roger CARO, consacra:

Virgile VALENTIN, le 10 octobre 1973.

Mgr Philippe Laurent DE COSTER, consacré par Mgr Roger CARO, consacra:

- Giulio RONDINI, le 19 octobre 1974, sous le nom de Julius Octovianus.
(certificat de sacre)

- Walter WALGRAEVE, le 18 janvier 1995
(certificat de sacre)

- Karel VAN OSCH, le 27 octobre 2001

- Claude CALMELS BEAULIEUX, sous le nom d' Uriel - Consacré évêque en 2008, puis nommé Archevêque, actuel Primat de l' Eglise de Saint Jean le Mystique Vieille Catholique.

Mgr Edmond Georges GRAS, consacré par Mgr Roger CARO, consacra:

Jean-Marie PARENT, le 16 mars 1985, comme prieur de l'Ordre des Chevaliers du Temple, sous le nom de Jean d'Heliopolis.

Patrick MATHIEU, le 8 mars 1987, comme évêque de la région d'Agde de l'Eglise Catholique Gallicane.

Roger LIEVRE, le 27 septembre 1989, comme évêque de l'Eglise Catholique Gallicane.

Mgr Jean-Marie PARENT, consacré par Mgr Edmond Georges GRAS, consacra:

Patrick RIVIERE, le 28 décembre 1985.

Jean-Marie RICHARD, le 28 décembre 1985.

Pierre DECAESTECKER, le 28 décembre 1985, comme membre de l'Ordre des Chevaliers du Temple.

Mgr Karel VAN OSCH, consacré par Mgr Philippe Laurent DE COSTER, consacra:

Gino DE STOBBELEIR, le 11 septembre 2002, comme évêque de la (bischop van de) "Gemeenschap van de Goede Herder te Dendermonde" et de l'organisation "Rent-A-Priest" en Belgique.
(certificat de sacre)

Mgr Philippe de Coster " Philippus Laurentius et Mgr Roger Caro " Pierre Phoebus "


Philippe de Coster " Philippus Laurentius " et Roger Caro " Pierre Phoebus plus tard Stephanos " Patriarche de l' E.U.N.A. de rite traditionnel Catholique Romain et Orthodoxe ).

Eglise Mystique de Saint-Jean
sous la protection de :

Monseigneur Philippe Laurent de Coster, D.D.
Evêque Vieux Catholique Romain
Archevêque titulaire de Thagaste ( E.U.N.A.)
Docteur en Théologie " Honoris Causa " ( anglo-saxon)
Oblat Séculier de saint Benoît ( Abbaye Bénédictine Saint-Pierre/ Steenbrugge, Lez Bruges.

1/ L' Église de Saint Jean : avant propos...



1/ L'Église de Saint Jean


AVANT-PROPOS

Le temps de l'enseignement exotérique ou des « diseurs en Écriture Sainte » Est terminé.

Le temps de l'apostasie du premier degré, ou de l'indifférence universelle pour la connaissance du vrai DIEU, est terminé.

Le temps du millénaire, qui est le temps de Celui qui vient enseigner (1) l'ésotérisme des Écritures, commence.

Cela signifie qu'aujourd'hui le glorieux avènement du Fils de l'Homme, l'avènement spirituel, sous les éclairs universels de l'Esprit Saint, commence. Car il vient enseigner à l'humanité entière la Science des Noms sacrés du Saint Tétragramme.

L'Église de Saint Jean, qui a pour tâche d'ouvrir les sceaux dans l'Esprit d'Elfe à la date prévue, maintient et enseigne la TRADITION.

La Tradition est toujours nouvelle, mais elle n'est ni traditionaliste, ni moderniste.

Il suffit pour le comprendre de se référer à la déclaration des traditionalistes d'il y a 2.000 ans- : « Nous entendons rester fidèles à la Loi de Moïse, aujourd'hui menacée par un imposteur ! »

Or, l'imposteur en question était en vérité le VERBE DE DIEU incarné. L'attitude des traditionalistes devait ainsi aboutir à la Crucifixion.

Gardons-nous cependant de faire de Jésus-Christ le Chef de file des modernistes. Car les modernistes de l'époque, en l'occurrence les Scribes, l'avaient, eux aussi, condamné :
les frères ennemis s'étant ligués contre « l'ennemi commun » pour le faire exécuter hors de la ville Sainte comme hérétique, schismatique et blasphémateur.

Ces deux tendances, traditionaliste-moderniste, sont en réalité complémentaires et nous les retrouvons au cours des siècles, cette fois dans l'Eglise même de Jésus-Christ.

La première pourrait se résumer en ces termes :
«Nous connaissons la Parole de Dieu, nous savons ce «que nous devons faire, donc nous le faisons. Que cela « soit conforme ou non aux idées de ce monde, peu « nous importe : c'est le monde qui, tôt ou tard, devra s'y « conformer ».

Cette première attitude s'incarne dans les fondations bénédictines ressemblant, dans leur sereine majesté, à un vaisseau de ligne prenant la haute mer.

La seconde tendance ressort plutôt de la « mesure d'urgence » et se résume ainsi :

« Nous savons bien ce que nous devrions faire, mais le « monde n'est pas comme cela et il ne nous adoptera pas. « Alors, soyons en tout comme ce monde, adoptons ses « modes, faisons-nous tout à tous, parlons son langage pour « nous faire accepter et pour faire passer le message chrétien ».

Tant que les apôtres, appliquant la mesure d'urgence, gardaient intact en leur coeur l'idéal de la première tendance, ils savaient discerner entre MESURE D'URGENCE et SOLUTION, et l'Eglise restait unie.

Dans les temps modernes, en vertu d'une dialectique étrangère au christianisme, la première tendance fut appelée « LA THESE » et l'on prit l'habitude de l'opposer à la seconde, que l'on dénomma « HYPOTHESE ». Il s'ensuivit une lutte qui en arrive aujourd'hui au point de rupture. Les tenants de la Thèse invectivent les champions de l'Hypothèse en les traitant de « progressistes », et ces derniers, confondant mesure d'urgence et solution, n'ont que mépris pour les tenants de la thèse, qu'ils qualifient de traditionalistes ».

L'EGLISE DE SAINT JEAN rappelle avec vigueur que c'est L'AMOUR qui doit embraser le monde.

Les Chrétiens des deux tendances, qu'ils se rangent sous la bannière des Traditionalistes ou sous celle des progressistes, verront avec stupeur, tout au long de ces pages, la hauteur et la profondeur d'une Religion qui faisait trembler Saint Paul et qui donnait à Saint Jean les accents enthousiastes de l'Apocalypse.

Et déjà l'Eglise de Saint Jean aura commencé sa mission de faire l'Unité de l'Eglise, afin qu'en toutes choses soient glorifiés Dieu et la Bienheureuse Vierge Marie.

à suivre…

jeudi 11 septembre 2008

L' Eglise d' Antioche Syriaque Ortodoxe










Eques a Valle Sancta
une info. sur le blog d'un Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte :
http://avallesancta.canalblog.com/archives/2008/09/05/10473589.html

Ce que je lis en ce moment (05/09/08.

les deux tomes de Claude Guérillot présentant l'histoire et la théologie de cette Eglise.

Claude Guérillot est plus connu pour ses ouvrages maçonniques que pour ses ouvrages d'histoire de l'Eglise et encore moins de théologie. Or Guérillot s'est converti au christianisme (tout en étant maçon si ce n'est grâce à son cheminement maçonnique) et il a rejoint l'Eglise syriaque orthodoxe. Il nous livre en cette rentrée littéraire un ouvrage en deux tomes sur L'Eglise d'Antioche Syriaque Orthodoxe : le premier tome intitulé Une Eglise martyre propose une approche historique alors que le tome 2 intitulé Une Eglise trinitaire propose ce qu'il appelle une "approche spirituelle" et qu'on pourrait appeler une "approche théologique" sans avoir peur du qualificatif !

Le premier tome présente cette communauté syriaque et son environnement (byzantins, arabe puis turc) ainsi que l'actualité récente de cette Eglise, l'une des héritières des premiers chrétiens antiochiens, aujourd'hui présente au Moyen Orient mais surtout en Occident à travers les diasporas en Scandinavie, en Europe continentale, en Amérique du Nord ou en Australie.

Le deuxième tome aborde les dogmes et la tradition théologique et spirituelle de l'Eglise syriaque. Il propose notamment le désormais classique plaidoyer niant le caractère monophysite de cette Eglise non-chalcédonienne. On trouvera dans ce tome un nombre important de citations de Pères syriaques dont les oeuvres sont peu accessibles.

Les ouvrages traitant des chrétiens non-chalcédoniens sont peu nombreux et, parmi ceux-ci, ceux consacrés aux Syriaques orthodoxes le sont encore moins. Guérillot fait donc oeuvre utile en publiant ces deux tomes qui faciliteront l'accès du public occidental à cette communauté dont la culture sémitique en fait un cousin germain du judéo-christianisme antique.

Je regrette cependant une certaine coloration personnelle qui, si elle n'est pas soulignée en tant que telle, peut laisser croire aux néophytes que certains points de vues personnels sont ceux de l'Eglise syriaque. A titre d'exemple : non... la théologie n'est pas un discours des hommes sur Dieu (T. 2, p. 23) ; et non... la tradition (qu'il qualifie d'humaine !) n'est pas soumise à la validation de notre pensée contemporaine (T. 2, p. 137) ! A noter enfin que l'intitulé "Eglise d'Antioche Syriaque Orthodoxe" repris en tant que titre du livre n'est pas la titulature exacte de cette Eglise qui se dénomme habituellement "Eglise syriaque orthodoxe d'Antioche". L'inversion de l'ordre peut laisser croire que seuls les syriaques orthodoxes sont les descendants des chrétiens d'Antioche alors qu'en réalité, le siège d'Antioche est utilisé dans les titulatures de plusieurs Eglises orthodoxes et catholiques, syriaques ou chalcédoniennes.

Ces reproches énoncés, ils n'enlèvent rien à l'intérêt majeur des deux tomes pour tous les chrétiens intéressés par le christianisme oriental et par cette communauté depuis longtemps séparés de la communion orthodoxe.

Merci à mon ami J-F V. de m' avoir signalé la parution de ces deux tomes et pour les commentaires qu 'il a partagé avec moi.