mercredi 21 novembre 2012

L’EREMITISME DANS LE COURANT JOHANNIQUE


1.      L’Ermite

L’érémitisme dans le courant Johannique est celle de toujours dans le contexte de cette pensée développée dans ce chapitre. Quant à l’érémitisme traditionnel, les sources ne permettent pas de retrouver une origine sociale ou juridique commune à tous les ermites : la vocation de la solitude n’est pas liée à une condition déterminée. Ce sont les récits ou les vitæ qui donnent des indications précises et qui permettent de situer les ermites d’une extrémité de l’échelle sociale (la haute noblesse) à l’autre (les roturiers) dans le Moyen Age.  On peut donc conclure, qu’en tout temps l’érémitisme fut, et est encore Johannite en tant que «courant d´Amour ».

Si leur origine diffère, leur éducation doit atteindre presque le même niveau, ayant tous une formation spirituelle et religieuse, à savoir :

I.   BASE SCRIPTURAIRE: les textes sacrés de l’Ancien et du Nouveau Testament approfondis grâce aux découvertes dans le temps. Aussi l’étude des livres apocryphes de l’Ancien et le Nouveau Testament, etc. 
II.   TRADITION: la Patristique, autant de l’Eglise que du Désert.
III.  DEVELOPPEMENT SCIENTIFIQUE: la métaphysique.
IV. SCIENCE DU SYMBOLE ET SCIENCE-DOCTRINE DES ATTRIBUTS DIVINS: pensée philosophique et religieuse apparentée aux REAUX du 12ème siècles; théologie dogmatique « De Verbo incarnato » ; Théologie morale : « De Resurrectione Christi » ; Théologie spirituelle : « De Adventu Spiritus Sancti Paracliti ».
V.   MYSTIQUE DE SAINT-JEAN: revalorisation des sept Ordinations au Sacerdoce, dans le cadre du Sacerdoce Transcendant, et développement des Charismes correspondants.
VI.  LITURGIE: Laus perennis: chant des 150 Psaume par semaine. Saint-Sacrifice quotidien de la Messe selon Saint Pie V et le Rituel du 12ème siècle. Le chant grégorien et par conséquent le latin. La vie sacramentelle.
VII. ASCESE:  corporelle, mentale et verbale soit la parole juste au bon moment. Il s’agit de la maîtrise de soi et pureté d’intention.

Rien ne doit interdire cette éducation, dont on se fait un idéal.

2.      Le retrait dans la solitude : le sens d’eremum.

L’ermite se retire dans la solitude après avoir vécu une vie communautaire suffisante dans le courant Johannique. Il s’installe dans un eremum ou un heremitagium[1]. L’érémitisme peut être qu’une période dans la vie de quelqu’un, ou une phase définitive de l’évolution spirituelle. Il va sans dire que dans le passé, des ermites ont suscité l’expansion vers le cénobitisme et même la formation d’Ordres ou Communautés nouvelles.

3.      La solitude : le site et la cabane

La solitude que recherchent les ermites doit être interprétée en deux sens : elle est solitude intérieure ou extérieure, quoique les sources ne fassent normalement pas la distinction. La maison, la cella ou cellula que se construit l’ermite est toute simple ; elle varie de cabane de branchages recouverte d’un chaume même léger, à une simple chambre de mansarde, petite maison campagnarde ou appartement en ville. Le plus souvent l’ermite recherche le lien avec la nature. Bien souvent des ermites se sont installés dans des rochers ou des ruines, ou bien ils restaurent une chapelle vétuste et délabrée.

4.      La vie dans la solitude

(a)    Les bases scripturaires.

Pourquoi et comment tel ou tel clerc ou laïc se retire-t-il dans ce locus horroris et vastæ solitudinis ? L’influence de la Bible est manifeste. Plusieurs vitae ou récits de fondation érémitique citent les saintes Ecritures, et si parfois les extraits sont différents, ils insistent sur les mêmes valeurs et sur les conditions nécessaires à la vie éternelle : quitter sa famille, vendre ses propriétés et donner tout aux pauvres. Mais ce n’est pas seulement la Parole du Christ qui incite les viri Dei à mener cette vie étrange et sévère. C’est aussi l’exemple de figures bibliques ou de saints et surtout l’exemple de saint Jean Baptiste, qui passe pour le prototype de l’ermite. Fondateurs de la vie érémitique furent aux temps bibliques de l’Ancien Testament, Élie et Élisée, et les saints Paul et Antoine pour l’ère chrétienne. L ‘exemple de Marie Madeleine sera lui aussi repris régulièrement dans les différents types de sources : pleurant aux pieds du Seigneur. Les précurseurs du désert, Paul et Antoine, n’apparaissent à peu près que dans les traités.

(b)   La vie spirituelle.

Établir une distinction très nette entre vie spirituelle et vie matérielle n’est pas chose facile, car la vie spirituelle conditionne profondément l’autre et vice versa . La solitude n’est pas un but en soi, mais doit amener l’ermite à tout abandonner pour suivre le Christ, afin de trouver son bonheur ici-bas d’une immense paix intérieure et gagner la vie éternelle, afin «d’être remboursé cent fois » (Matth. 19 :29) ou « d’avoir un trésor dans le ciel » (Marc 10 :21).  La solitude aidera l’ermite à prier sans cesse, de jour et de nuit, et à parvenir à la contemplation pure. De fait, « contempler » sera rendu dans la plupart des textes par vigilare, « être éveillé jour et nuit » ; et, c’est ce qui rend la vie de l’ermite tellement dure.

Sur le chemin de la contemplation, les pleurs, le lugere des  textes érémitiques et cénobitiques, accompagnent la prière ininterrompue. (Voir plus loin « Le Grand Œuvre Liturgique.) La récitation des Psaumes est certainement toujours et partout en vogue, mais c’est sur ce niveau intellectuel qui détermine largement la richesse de la prière. Les ermites illettrés du passé, et les frères convers, usaient les plus simples prières, que connaissent encore aujourd’hui la plupart des fidèles, le Pater et l´Ave Maria, etc.

Le sommeil et le diable (le combat intime du soi)l’antiquus inimicus ou le mali artifex  sont combattus, autrefois par une mortification sévère, telle que la flagellation, ou les bains dans l’eau glaciale, jeûne extrêmement rigoureux et habillement grossier, témoins d’un dénuement complet. Au fait, que ce soit dans le passé ou à l’heure actuelle, la mortification est pratiquement la même chez tous les ermites, provenant d’un fond commun : la Bible. La faim et la soif sont partout les premières citées, car elles sont les plus difficiles à supporter, donc plus favorisées que la flagellation. La flagellation  pourrait devenir un vice, et n’est plus pratiqué depuis le Concile Vatican II.

Il faut observer le silence avec la même rigueur que le jeune afin de parvenir à la quiétude, qui ne pose pas de grands problèmes lorsqu’on vit seul. De toute façon lorsque le silence est menacé, il faut nous en éloigner.

Si isolé puisse être l’ermite, il ne peut se couper ni complètement ni définitivement du monde, car la vie érémitique c’est aussi aider son prochain : soins matériels, soins spirituels surtout. Aider les pauvres et ceux dans le besoin est un précepte important !  Les pauvres d’esprit que sont les ermites ont attendu la parole du Christ : Venite ad me omnes, qui laboratis et onerati estis, et ego reficiam vos (Matth.11 : 28).

L’ermite est une figure centrale même s’il habite très loin, même reclus dans une cellule qu’il ne quitte presque plus. Dans son entourage et plus loin, l’ermite doit être considéré comme un homme de Dieu riche en expérience spirituelle et bon conseilleur. Encore une chose, la densité de la spiritualité de l’ermite détermine son aspect physique, de plus en plus rayonnant.

(c)  La vie matérielle.

Plus important pour l’évolution de l’érémitisme est  le rôle du travail manuel.
.
(c)    L’ermite et son entourage.

Il se peut que l’ermite n’entre pas tout à fait seul dans son désert : on est deux ou trois. Où, l’ermite débute seul, mais à cause du résultat fatal du succès, voit venir les adeptes, dont l’évolution vers la vie communautaire, qui n’a pas seulement changement qualitatif mais d’abord et surtout changement quantitatif. Les ermites seuls ou qui se groupent en petites compagnies dès le début de leur expérience ; voient leur affluence augmenter : les néophytes qui frappent à la porte ne sont plus tellement ces hommes fanatiques, bizarres, extravagants, mais plutôt des personnes charmées par la vie austère des ermites, qu’ils veulent imiter.

(d)   Les conséquences spirituelles.

Autrefois, ni règle, ni observance bien précise n’a caractérisé la vie dans la solitude. Les textes utilisent presque sans exception, et seulement avec quelques variantes, l’expression heremiticam vitam ducere. La vita heremitica n’est rien d’autre qu’une attitude, une certaine façon de vivre, mais elle doit certes, être conforme à la tradition, la «coutume transmise par les Pères ».

Ce qui s’impose avant tout chez les ermites et leurs compagnons, c’est l’humilité, l’obéissance, la pauvreté, la discipline, et surtout une charité constante - le courant Johannique mise en pratique.

(e)    Sous la juridiction de l’Evêque du lieu.

L’ermite se trouve sous la juridiction de l’Evêque du lieu le plus proche de son site érémitique.

Pour ce fait, observons le « Codex    Iuris   Canonici » (Code de Droit Canonique)  actuel depuis Vatican II de l’Eglise de Rome :

Can. 603 (149)

§ 1. Outre les instituts de vie consacrée, l’Eglise reconnaît la vie érémitique ou anachorétique, par laquelle des fidèles vouent leur vie a la louange de Dieu et au salut du monde dans un retrait plus strict du monde, dans le silence de la solitude, dans la prière assidue et la pénitence.

§ 2. L'ermite est reconnu par le droit comme dédie à Dieu dans la vie consacrée, s'il fait profession publique des trois conseils évangéliques scellés par un vœu ou par un autre lien sacre entre les mains de l’Evêque diocésain, et s'il garde, sous la conduite de ce dernier, son propre programme de vie.

Citation importante de ce même « Code de Droit Canonique » pour prêtres et évêques :

            Can. 904 (150)

Que les prêtres célèbrent fréquemment, ayant toujours présent à l’esprit le fait que l’œuvre de la rédemption se réalise continuellement dans le mystère du Sacrifice eucharistique ; bien plus, leur est vivement recommandée la célébration quotidienne qui est vraiment, même s’il ne peut avoir la présence de fidèles, action du Christ et de l’Eglise, dans la réalisation de laquelle les prêtres accomplissent leur principale fonction.(151)

« Rien n’est meilleur, rien n’est plus doux que de scruter le divin trésor dans le silence. Mais prêcher, reprendre, corriger, édifier, s´inquiéter de chacun, quelle charge et quel labeur ! Qui ne fuirait pareille tâche ? » (Saint Augustin)


(148)Le sens de ces deux mots restant imprécis. Ainsi erenum est souvent employé dans le sens de « couvent », de « monastère », et ne suppose donc pas une vie solitaire. C’est ce qu’on apprend aisément en lisant le Sermo ad fratres in eremo, traité pseudo-augustin du XIIIème siècle. L’interprétation de heremitagium est encore plus difficile, notamment dans les sources anglaises
(149) Livre II – Le peuple de Dieu.
(150) Livre IV – La fonction de sanctification de l’Eglise.
(151) La célébration du Sacrifice de la Messe « sine populo »  du prêtre-ermite est « une cause juste et raisonnable ».  Canon 906 : Le prêtre ne célébrera pas le Sacrifice eucharistique sans la  participation d’un fidèle au moins, sauf pour une cause juste et raisonnable.

source :  Editions Eucharistie et Dévotion, Gand-2000

lundi 5 novembre 2012

ORDINATION du 3 novembre 2012 au Siège Primatial de l' E.S.J.E.. à Vigneulles lés Hattonchatêl


Jean Bernard Buchet, candidat aux ordres mineurs attendant d' être ordonné.
Jean Bernard Buchet, allant recevoir les ordres mineurs :
La Tonsure
Portier
Lecteur
Exorciste
Acolyte
souhaiterait poursuivre son parcours en vue d' obtenir la Prêtrise.
R. Père Paul Clément, 
Vicaire Général pour les provinces du Nord
le Célébrant,
Jean Bernard Buchet 
et 
Mgr Vitus Gabriel procédant à l' Ordination.
Mgr Uriel.
Mgr Vitus Gabriel, Mgr Uriel, Jean Bernard Buchet et le R. Père Paul Clément.
Mgr Uriel, Jean Bernard Buchet et le R. Père Paul Clément.
R. Père Paul Clément
et 
Jean Bernard Buchet, ayant reçu les ordres mineurs jusqu' à l' Acolytat.
Mgr Vitus Gabriel, Jean Bernard Buchet, Mgr Uriel.
fin de l' Ordination.
Jean Bernard signant le Cartulaire.
Mgr Vitus Gabriel : évêque coadjuteur et coordinateur des évêques de France, signant le Cartulaire.
R. Père Paul Clément : Vicaire Général pour les provinces du Nord, signant le Cartulaire.

"Claude Camille de Bruyères", Mgr Uriel : 
Archevêque Primat de l' Eglise Vieille Catholique de Saint Jean l'Evangéliste, signant le Cartulaire.




samedi 6 octobre 2012

L' EGLISE DE SAINT JEAN LE MYSTIQUE



L’ EGLISE DE SAINT JEAN

La mystique de Saint-Jean rappelle que chaque lettre hébraïque est également un nombre et que les textes de l’ Ecriture sont totalement vrais lorsqu’ ils sont confirmés par la science exacte de leur valeur numérique.

MYRIAM reçoit la science infuse au pied du calvaire de la bouche même de JESUS :
« Femme, voilà ton Fils » (ou 918) en lui désignant JEAN l’ assoiffé de la SUPREME SAGESSE.

Et à Jean, il dit : « voilà ta mère ».

D’ où la toute haute initiation : Femme, voilà ton fils (918) – Le GOEL (34), le Fils de Myriam 918/34 = 3 :
les Trois personnes de la Trinité.

Myriam est constituée ce qu’ elle était en puissance d’ être :
la Science infuse, la mère de tous les Yohanan, de tous ceux à qui l’ Eternel a donné la Grâce de la Sagesse cachée.

La Vierge obscure des druides de chartres est devenue Vierge de Lumière.

Miryam, n’ ayant pas été touchée par le péché originel, est la Femme qui sera la mère de la génération nouvelle, que son Fils JESUS a rachetée par sa mort et sa résurrection. JESUS est le seul Sauveur et Créateur. Myriam l’ a enfanté de sa propre chair. Et comme l’ affirme l’ Ecriture, elle est la Servante, l’ assistante, la corédemptrice de Jésus le Sauveur, par qui elle sera constituée Reine de Lumière d’ Israël et de toutes les nations, selon qu’ il est écrit « Elle te visera )à la tête et toi tu t’ attaqueras au talon » ( Genèse III 15 ).

PHILADELPHIE : ( Apocalypse III. 7).
 L’ Eternel, Dieu Tout Puissant, se revêt de tous les noms sacrés que s’ attribuent indûment les faux dieux (loges désaxées et spiritualistes qui se servent du Nom de Dieu au lieu de servir Sa Gloire) et découvre subitement la Sagesse cachée à ses élus.

La 6ème coupe, versée par le 6ème ange qui sort du Tabernacle du Témoignage correspond à la 6ème Eglise, celle de « Philadelphie ».

En hébreu, Philadelphie vient de (phila) la merveille, l’ admirable et le (déleph , qui découle ( de la source d’ eau vive ).

L’ Eglise de PHILADELPHIE est donc l’ Eglise de la Science doctrine des noms sacrés …. C’ est l’ Eglise des merveilles, des Oracles dévoilés qui découlent sans arrêt de la Suprême Sagesse du Dieu Très-haut.

C’ est de cette Eglise de Philadelphie qu’ il est écrit :
« j’ ai mis devant toi une PORTE OUVERTE ( la Sagesse cachée dévoilée ) que personne ne peut fermer » (Apoc. III 8 ).

C’ est donc à cette Eglise de Philadelphie – qui est celle de Saint-Jean – qu’ à été confièe la plénitude de la Tradition et la mission, par Jésus-Christ Roi, d’ ouvrir les sceaux dans l’ esprit d’ Elie au moment de la grande apostasie.

Seule, cette première Eglise (1), celle de Saint-Jean – la sixième selon les nombres qualitatifs de l’ Apocalypse – est en mesure de faire l’ UNITE de toutes les autres. Mais toujours on lui imposa silence, car l’ ère du pêcheur correspondait aux temps du « FER MELE D’ ARGILE » de la prophétie de DANIEL ( II  31-45) où, au cours des quatre fois 360 ans du cinquième empire ( de 477 chute de Rome à 1917 signes de la fin), l’ argile de la Montagne des Béatitudes – la mystique chrétienne – se trouvait encore maladroitement mélée au fer de la jurisprudence Romaine.

(1) Première en date puisque fondée le Vendredi Saint, 53 jours avant la Pentecôte.

LES SEPT EGLISES

La véritable Eglise. « Cité Sainte, Jérusalem nouvelle, descendant du ciel, prête comme la fiancée parée pour son époux » (Apocalypse XXI ) a été fondée par JESUS-CHRIST le Vendredi Saint ( 15 Nizan 33 ), ainsi que le rapporte JEAN (2).

A l’origine de l’ Eglise, il y a JEAN, le disciple fidèle, lorsque selon la volonté de son Maître, il prend chez lui Miryam, Mère de Dieu. Jean représente l’ humanité régénérée par le sacrifice du Christ, accueillant comme Mère celle que la liturgie nomme « Siège de la Sagesse ».

Jésus confirme cette Eglise 40 jours plus tard , la veille de l’ Ascension. Il est écrit ( Evangile de Saint-Jean, XXI 22) :
Pierre se retournant aperçoit Jean et dit à Jésus : « Et lui, Seigneur ? » Jésus lui dit ; « Si je veux qu’ il demeure jusqu’ à ce que je revienne que t’ importe… ».

Jésus recommande ainsi à Pierre de ne pas s’ occuper de JEAN, ni du courant mystique qu’ il incarne et qui doit se perpétuer librement à travers les siècles jusqu’ à Son retour.

L’ Eglise de Saint-Jean est donc établie dès l’ origine du Christianisme, dés la Source d’ eau vive du Sacrifice de la Croix et confirmée dix jours avant la Pentecôte, qui est le point de départ de « L’ Eglise institutionnelle », celle des « Patriarcats ».

Les Evêchés furent fondés par les Apôtres le plus souvent cités dans les Quatre Evangiles et reconnus l égitimes.

C’ est ainsi que l Evêché d’ ANTIOCHE, tout pénétré de l’ influence de Saint-Pierre qui l’ avait fondé et dirigé avait pris la tête du Christianisme dans le monde romain.

Mëme après la fondation de Constantinople comme « nouvelle Rome » en 330, le Patriarcat d’ Antioche était le premier des cinq principaux Evêchés à porter le nom de Patriarcat. Il était aussi le plus vaste en territoire et en nombre d’ habitants. La hiérarchie des CINQ PATRIARCATS (3) fut fixée par le Concile de Chalcédoine en 421 et reconnue par la législation de Justinien (527-565) de la manière suivante : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem. La préséance protocolaire accordée à Rome dès le 2ème concile oeucuménique ne se fondait que sur le fait que cette ville était capitale de l’ Empire.


(2) Evangile de Saint-Jean XIX 27.
(3) Jusqu’ en 1472, l’ univers chrétien ne connaissait que cinq Patriarcats, puisque celui de St Jean était, par la volonté du Seigneur, en dehors des démonitions juridiques, et que celui de Moscou était en attente. Les SEPT EGLISES de l’ Apocalypse demeuraient un mystère.




1 – PHILADELPHIE (6) :

La première des Sept Eglises est celle de Saint-Jean. Jean (Apocalypse II – III) lui donne la sixième place et la dénomination de Philadelphie en raison du Sceau d’ Amour Mystique, bouclier de David et des multiples résonnances du nombre SIX. Cette Eglise demeure libre, indépendante de toutes les juridictions ecclésiastiques des Patriarcats et, seule parmi les SEPT désignées dans la LETTRE AUX SEPT EGLISES, elle possède la promesse d’ être « préservées de l’ épreuve qui va venir sur le monde entier » (Apoc. III 7-13).

II – EPHESE (1) ou PATRIARCAT DE JERUSALEM :

Il est écrit ( Evangile de Saint-Thomas ) :
les apôtres demandent à Jésus : « Seigneur, quand tu ne seras plus au milieu de nous, quand tu seras remonté au Père, à qui irons-nous ? » Et Jésus dit : « vous irez à JACQUES ». c’ est donc autour de Jacques, que l’ on appelait le Frère du Seigneur, que se réunit la première communauté à JERUSALEM.

JACQUES, 1er évêque de Jérusalem, subit le martyre en l’ an 60 : il fut précipité d’ une tour dans la vallée de Siloé et fut enterré dans sa maison. Sur l’ emplacement de sa sépulture se trouve l’ actuelle Cathédrale Saint-Jacques, siège patriarcal. Le successeur de St Jacques sur le trône patriarcal de JERUSALEM est présentement VAZGHENE 1er.

III – THYATIRE (4) ou PATRIARCAT d’ ANTIOCHE :

En l’ an 38 eu lieu la persécution de Hérode Agrippa. L’ Apôtre Jacques, fils de Zébédée, fut décapité et PIERRE fut emprisonné ( Actes XII ). Miraculeusement délivré par un ange. Pierre quitta Jérusalem et établit son siège à ANTIOCHE. L’ actuel successeur de St Pierre est sa Béatitude IGNACE-JACOB III, Patriarche d’ Antioche, résidant à DAMAS.

IV – PERGAME (3) ou PATRIARCAT D’ ALEXANDRIE :

Barnabé prit MARC avec lui et s’ embarqua pour Chypre ( Acte XV 39 ). Revenu à Antioche, Marc fut mandaté par Pierre pour se rendre en Egypte et fonder, vers l’ an 50, le Saint Siège d’ ALEXANDRIE. Le successeur de St Marc est aujourd’ hui Sa Béatitude CHENOUDA III, Patriarche d’ Alexandrie.

V - LOACIDEE (7) ou PATRIARCAT DE ROME :

A Rome, capitale de l’ Empire, conformément à la mission qui lui était impartie ( Epitre de St Paul aux Galates, II 8 ), l’ Apôtre PIERRE se rend à deux reprises, en 41, puis en 44, pour visiter la synagogue afin de convaincre les Juifs de croire en Jésus-Christ le Messie. Il se tient éloigné durant la persécution dirigée contre les juifs de Rome en 50.

Une communauté chrétienne s’ y était formée, indépendante de la synagogue et dès l’ an 56, elle était dirigée par l’ évêque LIN, Pierre revient à Rome comme Apôtre itinérant pour y visiter cette communauté successivement en 61, puis en 64 où il resta assez longuement. Il fut arrêté en fin 65, emprisonné, crucifié sur le Mont Vatican (4) le 18 janvier suivant et enseveli en cet endroit.

L’ Evêque LIN subit le martyre en 66 et CLET lui succéda.

Au IVème siècle, l’ habitude fut prise de décerner à l’ Evêque de Rome le titre de « successeur de PIERRE » à cause du martyre et du tombeau de l’ Apôtre en cette ville. L’ actuel successeur de Pierre sur le Siège de Rome par la lignée de MARTIN V , est le Pape JEAN-PAUL II.

VI - SMYRNE (2) ou PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE :
Le Saint Siège de CONSTANTINOPLE remonte à l’ an 70. Comme celui de Rome, il s’ est établi en une capitale impériale sur le tombeau d’ un Apôtre crucifié : Saint ANDRE, frère de Saint Pierre. Sa Béatitude DIMITRIOS est présentement le Patriarche de Constantinople successeur de St André.

VII – SARDES (5) ou PATRIARCAT DE MOSCOU :


En 1472, époque où le Patriarcat de Constantinople se trouvait paralysé par la puissance ottomane, le Tzar IVAN se déclare héritier des Empereurs Byzantins et chef de la Chrétienté orientale. Le Métropolite de MOSCOU est élevé au rand de Patriarche, également successeur de Saint André. L’ actuel Patriarche de Moscou est Sa Béatitude PIMENE. Mais aujourd’ hui, c’ est lui qui est paralysé par le marxisme totalitaire, tandis que le Patriarche de Constantinople se trouve libre.

(4) Le Mont Vatican était le lieu de supplice pour les condamnés de la Rome Antique.


Cette mise au point exclut une fois pour toutes l’ interprétation grossière, encore trop répandue dans les esprits occidentaux, selon laquelle un seul PATRIARCAT serait « l’ EGLISE », les autres fussent-ils antérieurs, devant être considérés comme schismatiques et suspects d’ hérésie !

L’ EGLISE est UNE dans les sept expressions, qui ne doivent ni s’ opposer l’ une à l’ autre. Le Seigneur Jésus-Christ en est le ROI , le Prêtre véritable, le Prophète divin, la Victime sacrificielle.

L’ EGLISE est SAINTE , dépositaire de la Foi. Elle est le signe visible de la Parole de Dieu sur terre.

L’ EGLISE est CATHOLIQUE, divinement inspirée, elle a, par Jésus-Christ, la Grâce d’ être éternelle et universelle.

L’ EGLISE est APOSTOLIQUE, car elle repose sur la Foi des Apôtres et sur leurs filiations ininterrompues jusqu’ aux Evêques contemporains.


un commentaire enregistré par un internaute Canadien :

Bonjour Mgr


Je suis persuadé que l'Église de St-Jean est la seule qui puisse répandre la Bonne Nouvelle et prêcher la Sagesse comme le dit St-Paul dans 1 Co II:6-8 :"Cependant, c'est une Sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, Sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des Archontes de cet éon, qui vont être anéantis. Nous prêchons la Sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, Sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils l'eussent connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.

Je recherche cette Sagesse depuis l'âge de sept ans.

Dans 1 Co XIII:11-13 Saint Paul nous dit: "Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant. Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu. Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité."

Mon âme a besoin de grandir, de devenir homme...

Dans Hébreux V:13-14 il nous est dit: "Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal."

Mon âme a faim...

Connaissez-vous alors quelqu'un qui est "plus sur le Canada"?

Merci de vous renseigner,

Fraternellement,

J.G.

mercredi 19 septembre 2012

Eglise de Saint-Jean-le-Mystique


marque déposée à l' I.N.P.I. - Logo E.M.S.J.- "Eglise de Saint Jean l'Evangéliste, 

 çà et là encore, Eglise Mystique de Saint-Jean, E.M.S.J

© 2008 Mgr Uriel + claude




Monseigneur JEAN STAHL
CONSECRATION EPISCOPALE
par
S.B. MAR TUGDUAL 1er
assisté de
NN. SS. IMIER, PATERNE, SULIAC, CRY
en la Chapelle-Cathédrale de la Sainte-Présence à Saint-Dolay
Pâques 1968
Rédaction Pâques 1978 ce, en souvenir du dixième anniversaire de sa Consécration Episcopale.


«VOUS ETES EVEQUE? VOUS AVEZ UNE SUCCESSION APOSTOLIQUE,
DEROULEZ LA LISTE DE VOS EVEQUES QUI VOUS ONT PRECEDE ET CONSACRE».
TERTULLIEN, DOCTEUR DE L'EGLISE, né à Carthage (155-222)

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LA SAINTE EGLISE CATHOLIQUE EST UNE
ELLE SE COMPOSE DE SEPT PATRIARCATS

  1. celui de SAINT JEAN fondé par JESUS-CHRIST le Vendredi-Saint et confirmé par JESUS-CHRIST la veille de l' Ascension de l' an 33 (1)
  2. celui de JERUSALEM fondé par Saint JACQUES à la Pentecôte de l' an 33
  3. celui d' ANTIOCHE fondé par Saint PIERRE en 38 (2)
  4. celui d' ALEXANDRIE fondé par Saint MARC en 50
  5. celui de ROME fondé par Saint LIN, son 1er Evêque en 56
    prend le titre de St-PIERRE après son martyre sur le Mont Vatican en 65 (3)
  6. celui de CONSTANTINOPLE fondé sur le lieu du martyre de Saint ANDRE en 70
  7. celui de MOSCOU qui se déclare successeur de Saint ANDRE en 1472
  1. Evangile de St JEAN, XIX. 27. XXI. 22.
  2. Oriens Christianus par le Quien. t.II col. 1357-1408
  3. Lebreton -Zeiller : L' EGLISE PRIMITIVE, dans HISTOIRE DE L' EGLISE par Fliche et Martin (Bloud et Gay).
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«UNA CUM OMNIBUS ORTHODOXIS, ATQUE CATHOLICAE ET ASPOSTOLICAE FIDEI CULTORIBUS»
(Canon de la Messe de Charlemagne, maintenu par PIE V.)

L' EGLISE est UNE dans les SEPT expressions, qui ne doivent ni s' opposer l' une à l' autre, ni tenter d' exercer une suprématie l' une sur l' autre.

Le Seigneur Jésus-Christ en est le Roi, le Prêtre véritable, la Victime sacrificielle.

L' EGLISE, dépositaire de la Foi, est le signe visible de la PAROLE DE DIEU sur terre. En ce sens, elle est SAINTE. Divinement instituée, elle a, par Jésus Christ, la grâce d' être éternelle et universelle.

L' EGLISE est APOSTOLIQUE, car elle repose sur la foi des Apôtres et sur leurs filiations ininterrompues jusqu'aux Evêques contemporains qui doivent transmettre le message divin à toute la terre, à l' exemple des Apôtres.

Chacun sait que l' Eglise a été fondée par JESUS-CHRIST le Vendredi-Saint, ainsi que le rapporte Saint JEAN (XIX, 27).

A l' origine de l' Eglise, il y a JEAN, le disciple de prédilection de JESUS lorsque, fidèle aux injonctions de son Maître, il prit chez lui la Sainte Vierge Marie; JEAN représentait l' humanité régénératrice par le Sacrifice du Christ, accueillant comme Mère celle que la liturgie nomme: «Siège de la Sagesse».

Cette Eglise fut confirmée par Jésus-Christ quarante jours plus tard, la veille de l' Ascension (JEAN, XXI. 22), lorsque Jésus recommanda à Pierre de ne pas s' occuper de JEAN, ni du courant mystique qu'il incarne et qui doit se perpétuer à travers les siècles jusqu'à son retour.

Ce n' est que dix jour plus tard, à la Pentecôte, que se forma l'Eglise institutionnelle, UNE dans ses six autres Patriarcats.

Si l' Eglise institutionnelle rappelle au pécheur: «Souviens-toi que tu es poussière...» (1) dans la Bergerie de Saint-Jean (2), il est dit, au début du Carême: «Souviens-toi que tu es lumière et que tu retourneras à la Lumière» (3).

  1. GENESE III.
  2. Le DANTE se disait appartenir à la Bergerie de Saint JEAN
  3. Cf. St Matthieu V. 14

FILIATION APOSTOLIQUE
il convient de rappeler

l' ANCIEN TESTAMENT

Avant JESUS-CHRIST

ABRAHAM, né à UR, en CHALDEE, reçut la «Bénédiction» de MELKISEDEK, Roi de SALEM (Sion) sur le Mont SION.

Moïse, né en EGYPTE, a conduit son peuple jusqu'au JOURDAIN.

JOSUE, né à CHANAAN, succède à MOISE et passe le JOURDAIN. C' est la conquête de la TERRE PROMISE.

DAVID, Roi de JUDA. C' est le début de la lignée des Rois de JUDA. Lignée d' où sont issus MYRIAM et Joseph.

SALOMON succède à DAVID. Il fonde le TEMPLE à JERUSALEM qui a été bâtie sur le Mont de SION.

Sous ESDRAS, au retour de captivité de BABYLONE, codification des Textes saints; ils sont rassemblés dans la Bible.

Et pour

le NOUVEAU TESTAMENT

A partir de la naissance de JESUS-CHRIST-ROI.

  • Fondation de l'Eglise chrétienne sur le Golgotha. Elle est confiée par le CHRIST à MARIE et à JEAN.
  • Première Communauté chrétienne fondée à JERUSALEM par JACQUES

Venant de JERUSALEM, PIERRE fonde la deuxième Communauté chrétienne à ANTIOCHE.

La succession apostolique consiste en la transmission de la plénitude du sacerdoce: l'Episcopat. Ces pouvoirs épiscopaux, ayant été conférés aux Apôtres par le Christ lui-même, furent transmis par les Apôtres à des disciples jugés capables de porter cette charge, depuis les temps apostoliques jusqu'à nos jours sans interruption.

Seul les Evêques, successeurs des Apôtres, peuvent transmettre validement le Sacerdoce, assurant ainsi leur succession.

Le sacerdoce doit son origine, son autorité, ses pouvoirs non à l' homme mais à Dieu lui même.

Notre-Seigneur JESUS-CHRIST, Prêtre éternel, en possession de la plénitude de tous pouvoirs et de toute autorité, conféra le Sacerdoce et l'Episcopat à ses Apôtres en leur donnant à eux et à leurs successeurs le droit exclusif ainsi que la capacité de les transmettre au cours des âges.

Le Sacerdoce s' est perpétué validement par le rite de l' Ordination.

« Les Chirotonies ou Ordinations orientales sont parfaitement valides et reconnues comme telles par les autorités théologiques et canoniques de l'Eglise romaine (1) »

(1) Discours du Cardinal LERCARO au Collège grec de Rome, 11 nov. 1964

LIGNEE ISSUE DU PROTOPATRIARCAT D' ANTIOCHE
(premier des trois Sièges Pétriniens)

Nous précisons ne tenir compte que de la première Consécration épiscopale de chaque Evêque.

ANTIOCHE ( ville fondée en l' an 307 avant J-C par SELEUCUS, général d' ALEXANDRE LE GRAND, et son successeur), est la capitale de la Préfecture sous l' Empire Romain de cette époque, puis DIOCESE D' ORIENT, après l' institution de diocèse administratifs par DIOCLETIEN (284-305).

Elle fut détruite par un tremblement de terre en 526,

C' est à ANTIOCHE que, pour la première fois, les disciples du Christ ont reçu le nom de CHRETIENS, (Actes XI. 26).

La venue de PIERRE, Apôtre, à ANTIOCHE avait été préparée par la prédication de PAUL et de BARNABE.

Saint PIERRE avait dû fuir JERUSALEM pour se mettre à l' abri de la persécution provoquée par AGRIPPA, successeur d' HERODE.

C' est là, à ANTIOCHE, que St PIERRE fonde et dirige L' EGLISE CHRETIENNE, CATHOLIQUE et APOSTOLIQUE; et c' est là que le christianisme est libéré des contraintes ritualistes et judaïsantes à la suite des remontrances que fait St PAUL à St PIERRE.

Alors ANTIOCHE, centre du culte chrétien, devient le point de départ de la pénétration chrétienne en Occident (monde héllénique et Romain).

C' est en 325 que l' Evêque d' ANTIOCHE prend le titre d' Archevêque, puis de PATRIACHE.

1er Concile de NICEE: - Le canon 6 établit les limites territoriales des évêchés d' ALEXANDRIE et d' ANTIOCHE. - Le canon 7 accorde une place d' honneur à JERUSALEM après les deux précédents. La structure de l' EGLISE, qui se compose à l' époque de quatre Patriarcats, comprend alors trois zones:
  • la plus vaste qui recouvre l' Europe: Rome
  • la Syrie et son hinter land: ANTIOCHE
  • l' Egypte et la Lybie: ALEXANDRIE
    JERUSALEM ne constitue qu' une zone peu étendue.
En 869, au 4e Concile de CONSTANTINOPLE, il est décidé que désormais l' EGLISE est composée de
cinq Patriarcats: ROME, CONSTANTINOPLE, ALEXANDRIE, ANTIOCHE et JERUSALEM.

C' est en 1215, au 4ème concile du LATRAN, qu' il est décidé de reconnaître des «Patriarches latins», ayant juridiction sur les Croisés Occidentaux, dans les territoires des quatre Patriarcats existant en Orient: Contantinople (1204); Alexandrie (vers 1215); Antioche et Jérusalem (1091). Depuis la défaite des Croisés, les Patriarches latins ne conservent leur dénomination qu'à titre honorifique.

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A partir de 1453, la Puissance Ottomane opprimant le Patriarcat de Constantinople, le Patriarche successeur de St André, n' a plus la liberté de gouverner l' Eglise. En 1472, le Tsar IVAN se déclare héritier des Empereurs byzantins et Chef de la Chrétienté orientale; il élève le Métropolite de MOSCOU au rang de Patriarche, également successeur de St ANDRE.

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En 1662, une scission se fait au sein du Patriarcat d' ANTIOCHE: d' un côté, La Lignée Légitime SYRIAQUE-ORTHODOXE, avec siège à MARDIN; de l' autre, la lignée parallèle SYRIENNE CATHOLIQUE, avec siège à ALEP.

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En 1872, le successeur de St PIERRE pour le PATRIARCAT d' ANTIOCHE – Lignée légitime SYRIAQUE-ORTHODOXE, est Mgr BEDROS qui devient
    S.B. IGNACE-PIERRE III

    Afin d' assurer une nouvelle expansion au Protopatriarcat d' ANTIOCHE , ramené à une limitation territoriale par le 1er Concile de Nicée (325), S.B. IGNACE-PIERRE III veut en propager le rayonnement spirituel dans le monde entier.
A cet effet, il donne les pouvoirs épicopaux, en 1877, à Monseigneur Paul ATHANASE, qui devient MAR ATHANASIUS, Evêque de KOTTAYAM et Métropolite
de MALABAR (Indes), comme il avait fait précédemment, en tant qu' Evêque de HOMS, sous le Pontificat de son Prédécesseur IGNACE-JACOB II, pour le Dominicain Jules Ferrette le 2 juin 1866, en le consacrant Evêque d' IONA, missionné pour les Iles britanniques,

Et, par Bulle du 29 décembre 1891, du monastère de MARDIN, S.B. IGNACE-PIERRE III autorise Mar JULIUS I (consacré par Mar ATHANASIUS) à consacrer le prêtre Joseph-René VILATTE, parisien de naissance, américain de naturalisation, en reconnaissant à ce dernier le titre d' Archevêque pour l' Occident ( Amérique du Nord).

Monseigneur Joseph-René VILATTE fut consacré le 29 mai 1892, à Ceylan, par trois Evêques de la lignée légitime Syriaque-Orthodoxe du Patriarcat d' Antioche, sous le nom de MAR TIMOTHEUS I. Archevêque de l' Ancienne Eglise d' Amérique - (Eglise Vieille Catholique d' Amérique du Nord constituée en 1869 pendant le 1er Concile du Vatican). -le Président Aristide BRIAND le fit alors venir en France. Là, il fonde, grâce à la Loi de 1901 :
l' Eglise Catholique Française et ses ordinations, comme ceux de sa double succession sont reconnus valides par le Vatican(cf. Archives du Vatican, Dom JANSEN S.O.C.).

Mgr J.-R. VILATTE avait reçu, en outre la dignité honorifique de «Prélat de Sa Sainteté» (La Diff. Sc.-Paris 1962). PIE XI, d' ailleurs, lui fit verser une pension d' Archevêque quand il se retira à l' Abbaye cistercienne du Pont-Colbert à Porchefontaine près de Versailles, où il mourut en 1939,

A partir de Mgr J-R. VILATTE (MAR TIMOTHEUS I.), il est permis de dire pour la succession de cette lignée occidentale du Patriarcat d' ANTIOCHE a seulement été assurée par les consécrations épiscopales indiquées dans la liste ci-annexée.

On y trouve, entre autres, la consécration épiscopales de Mar JOANNES-MARIA, le 25 janvier 1953. C' est lui qui bénit le 4 octobre 1961 l' union mystique de JEAN STAHL et de GABRIELLE (1) et qui consacra le 24 juin 1962 à Exmes, la Chapelle NOTRE-DAME-du-MONDE – Madone de l' EXEMPLE – chapelle promise par GABRIELLE à la Sainte VIERGE vingt ans auparavant.

On remarque également la consécration épiscopale de MAR TUGDUAL I, canoniquement missionné le 5 mai 1957 pour la restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE, qui nous conféra au cours de la Célébration PASCALE LE 13 avril 1968, en sa chapelle-Cathédrale de la SAINTE PRESENCE à St-DOLAY (Bretagne), la plénitude du Sacerdoce.

  1. Le mariage mystique , à l' image de celui de Myriam et de joseph, concilie le conseil de Saint Paul: «Que l' Evêque soit le mari d' une seule femme» (I. Thimothée III. 2) avec la coutume postérieure des Evêques moines. C' est en partant du mariage mystique que commence la transfiguration du monde. La prédiction de ces nouveaux temps a été faite par Jésus lui-même à quelqu' un qui lui demandait quand viendra le Règne de Dieu: «Lorsque deux seront un et que le masculin ne sera plus le même par rapport au féminin». (Agraphon de St-Clément de Rome)

*
N.S JESUS-CHRIST affirmait: «Ego sum vitis, vos palmites» (2).

L' Eglise en ses sept Patriarcats est comparable à un cep de vigne avec sept branches maîtresses qui, chacune, au cours des siècles, ont produit de nombreux sarments par le jeu des consécrations épiscopales.

Et dans sa «Somme Théologique Q. 38 art. 2» St THOMAS d' AQUIN a même précisé que «mêmes hérétiques, ou excommuniés, les Evêques ordonnent et consacrent validement».

a) Pendant le IVe siècle de notre ère, il y eut une période de luttes doctrinales avec des règnes simultanés sous PAULIN II et MELECE I.

Il arriva, en effet, qu' une fraction du Clergé, ayant adopté les idées nouvelles, se trouva en opposition avec une autre fraction demeurée traditionnaliste.

Avec le recul du temps et les condamnations portées par les Conciles, il paraît évident que ces idées nouvelles (ariennes, appolinaristes, n' étaient que des hérésies.
Aussi, nous n' incluons pas dans la liste des Patriarches d' Antioche, leurs représentants promus «patriarches» par leurs «supporters» du vivant de PAULIN II et de MELECE I; (Eudoxius-Eusius-Vitalis-Dorothée...)

b) de 512 à 519, sous la puissante impulsion de leur Patriarche SEVERE I, dit «SEVERIOS le GRAND», célèbre théologien, clers et fidèles, excédés par les Byzantins, s' en tiennent à la formule de Saint CYRILLE.

  1. En 544, après l' intervention de l' Empereur Justin 1er, qui déposa le Patriarche SEVERIOS le GRAND, en 518, et les irrégularités dans l' élection d' un successeur, la légitimité apostolique put être préservée, grâce à l' effort de l' Evêque-moine Jacques Baradaï et de l' impératrice THEODORA, par l' élection du légitime successeur de Sévirios (donc de St PIERRE); le Patriarche SERGE (SERGIUS),
    Face à la lignée imposée par l' autorité impériale à Antioche (lignée Melkite), le Patriarche légitime apostolique (dit Jacobite) dut s' exiler de Syrie et se retirer vers l' Osrhoène d' abord, puis en Mésopotamie en 1166, où le Patriarche MICHEL I, LE GRAND, s' installe à MARDIN.
    d) En 451, au Concile de CHALCEDOINE – sous LEON 1er
    - il y eût séparation entre les courants apostoliques de ROME et d' ANTIOCHE, le Patriarcat d' Antioche restant sur sa position théologique,
    - le 16 juillet 1054, quelques jours après la mort de LEON IX, ROME rompt définitivement avec l' ORIENT;
    - Mais, en 1971, les 25 et 26 octobre, au Vatican, S.S. PAUL VI et S.B. IGNACE-JACOB III se sont rencontrés en vue de la réconciliation des deux
    patriarcats.

  1. St JEAN. XV. 5

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Biblographie:

Dict. Des Papes – Han Kuhner – Corréa 1958.
Eglises et Evêques Catholiques non romains – Ivan de La Thibaudeie, Dervy 1962.
Retour à l' Unité de la Foi – Jean Stahl – ed. L' Alliance du Monde, 1968.
Observatoire Romano – 25-26 octobre 1971
Abbé julio – Ambelain – La Diffusion Scientifique – 1952
Pape et Patriarches – Gaston Zananiri – N.E.L. - 1962
Hollevenez – 1960
Archimandr. Joseph Nas Rallah – Paris 1977
Clartes– Paris.

jeudi 9 août 2012

Collection, Liturgie,


AVANT-PROPOS


A Son Excellence, Monseigneur, Claude Calmels-Beaulieux,
Archevêque-Primat 
de 
l’Eglise de Saint-Jean-l'Evangéliste.


D
AIGNEZ Votre Excellence, considérer avec quelque sentiment de bienveillance paternelle la présente collection, Liturgie, dont le seul but est de permettre à nos Fidèles et Clercs d’avoir sous la main, tant pour leur méditation quotidienne que pour leur dévote pratique, quelque outil qui leur pourra être une aide utile, autant qu’il se veut conforme à notre Sainte Doctrine et aux usages de l’Eglise que nous servons, notre Maison commune en Christ
Permettez que je présente ici, à Vous comme à ses futurs lecteurs et utilisateurs, ladite collection, prévenant au passage quant à son origine et sa composition.
L’Eglise de Saint-Jean-l'Evangéliste, quelquefois dite encore Eglise Mystique de Saint-Jean (de sa désignation primitive) est de cette communauté Vieille Catholique qui, tout en usant du Cérémonial Romain (ainsi l’Ordre Romain y est-il en usage, et ladite communauté est-elle Catholique et Apostolique) – car, tels sont et son héritage légitime, et sa vocation première – s’est distanciée de Rome, et donc du Vatican dont elle ne se reconnait pas vassale. Pour autant, pour l’Eglise de Saint-Jean-le-Mystique Vieille-Catholique (pour la qualifier plus complètement), il convient de le noter : prendre des distances ne signifie aucunement rejeter, encore moins se poser en adversaire ; certes, maintes positions sont différentes (dont, çà et là, l’Ordination des femmes) ; nonobstant, quant aux Cérémonies, notre appareil liturgique et sacramental est commun ; nos racines apostoliques de même.
Parce que nos « sources » sont identiques, les textes auxquels nous renvoyons dans notre pratique sont donc ceux de l’Ordre Romain ; sous la forme qu’il avait avant le Concile de Vatican II plus exactement (forme dite « Tridentine », ou Messe de Saint Pie V, aujourd’hui « Extraordinaire » du Rite Romain, avec les Rubriques afférentes). Cela étant, renvoyer à cette forme – traditionnelle de la Liturgie – ne doit aucunement laisser entendre que les formes autres (au nombre desquelles celle dite « Ordinaire » : Messe du Pape Paul VI) sont inintéressantes voire invalides (même si quelques-uns le prétendent ou l’affirment) ; c’est que, simplement, comme ses consœurs au sein du monde Vieux-Catholique, l’Eglise de Saint-Jean-le-Mystique Vieille-Catholique, en sa globalité comme en ses Missions locales, aura souhaité conserver le plus intact possible une architecture rituelle que nos prédécesseurs ont patiemment mûrie et élaborée : dès lors, garante de certaine unité nécessaire, de certaine pérennité souhaitable. Au reste, le Rite n’engage pas que l’Humain…
Toutefois, et parce que nos usages ne sont pas tous ceux de Rome (et, notre Eglise est notamment organisée différemment, avec un Clergé reposant uniquement sur des Archevêques-Primats, chacun responsable des Clercs et Fidèles qui relèvent de lui seul), quand même les textes de référence (dont les Rubriques, associées tant au Missel qu’au Bréviaire ou au Pontifical par exemple) sont pourtant ceux de Rome, il conviendra chaque fois qu’on recourra aux textes « législatifs » ou « régulateurs », qu’on n’oublie point l’époque et les circonstances dans lesquelles ce Corpus a été pensé et rédigé ; et si pour l’essentiel nous voulons demeurer fidèles à la Tradition ecclésiale telle qu’elle se manifeste dans l’Ordre Romain, il ne faut pas pour autant négliger l’évolution, tant de la Société humaine en général, que celle des pratiques : en un mot, en rien, et sous aucun prétexte, confondre attachement légitime à la Tradition et sclérose aveuglante d’un « traditionalisme » qui enferme et exclut. C’est dire que de ce Corpus commun, il faudra en maintes occasions, prendre le seul nécessaire, et qui est en adéquation avec les pratiques effectives de notre Sainte Eglise.    
Instaurare omnia in Christo : telle est la devise qui est nôtre, en la Mission Saint-Michel, et qui présidera à l’élaboration de chacun de nos ouvrages ; et telle est aussi notre pensée constante : qu’en définitive tout – le Monde – doit être établi ou réparé par le Christ. Et notre œuvre qui vous est ici modestement soumise, toute imparfaite et humble qu’elle est, nous la voulons un de ces moyens qui pourra permettre à quiconque aura ce désir-là de cheminer sûrement vers Celui où tout prend source et fin : le Fils coéternel avec le Père, en l’unité du Saint-Esprit : aux Trois en Un seul, gloire dans tous les siècles des siècles, amen.


Votre humble serviteur en Christ,
+ Père Paul Clément, Vicaire-Général pour le Nord, en la Mission Saint-Michel.



 Archevêché de Lorraine



Mon Très-Cher et Très-Révérend Père,

J
’APPLAUDIS à la pensée que vous avez eue d’offrir à notre Communauté une collection composée d’ouvrages propres tant à l’usage Ministériel qu’à la tâche Pastorale, à l’exemple du présent volume. Vous avez travaillé efficacement. Je prie Notre-Seigneur de bénir votre ouvrage, comme il a béni votre parole, et vous renouvelle, mon Très-Cher et Très-Révérend Père, l’assurance de mon affectueux dévouement.
J’ai jugé digne l’impression et l’utilisation de ce livre pour nos Fidèles et nos Clercs.

T. Uriel in Ecclesia, Archevêque Vieux-Catholique – hors Utrecht,
Nancy, le 29 octobre 2011


jeudi 5 avril 2012

EGLISE DE SAINT JEAN LE MYSTIQUE




Mgr Jean Sthal (1924-1994), fondateur de l' Eglise Mystique de Saint-Jean, de formation religieuse Cistercienne au Noviciat de l’Abbaye d’Hauterive (France)1946 1947. Ordonné prêtre par Monseigneur Roeder, Évêque de Beauvais, le 17 septembre 1950. Vie érémitique à la grotte de Colias (1959-1960),
Monseigneur Jean-Joseph Stahl ( 19 mars 1924 - + 02 mars 1994 ).
Evêque et Commandeur de l' Ordre de Notre Dame de la Gualupe
Maître spirituel de Mgr Philippe Laurent de Coster depuis 1976.

Monseigneur JEAN, JOSEPH STAHL, né à Strasbourg ( Bas-Rhin) , le 19 mars 1924 : baptisé en la Cathédrale de Strasbourg, le 13 avril 1924 ; 1ère communion en la chapelle du collège épiscopal de Strasbourg en 1931 :
confirmé en l' église Saint-Georges de Sélestat en 1938 ; s' est d' abord consacré à l' étude de l' orgue.

Poursuivi par les services nazis comme Alsacien évadé en septembre 1943, il entre à la Radio-diffusion française, où il travaille sous la direction de Pierre SCHAEFFER.

Etudes théologiques et de droit Canonique à l' Institut Catholique de Paris. Docteur Honoris Causa de l' Institut Saint-Pierre. Le 20 mai 1944, il entre à l' Abbaye Notre Dame d' Ourscamp ( Oise), organiste titulaire et Sous-Prieur ou il connut Dom Jansen. Religieux dans la Congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie, de 1944 à 1961; de formation religieuse Cistercienne au Noviciat de l' Abbaye d' Hauterive du 7 mai 1946 au 15septembre 1947, où il reçoit, sous la direction de l' Abbé titulaire de Morimond, une formation traditionnelle dans l' esprit de Saint BERNARD.
et il est ordonné prêtre à Ourscamp par Mgr. Félix Roeder, Evêque de Beauvais, le 17 septembre 1950.

Le 24 septembre 1950 :
première messe en la cathédrale de Strasbourg.

Il s' initie à l' Art traditionnel et à la science sacrée, et publie sous le pseudonyme de Jean Vermondois.

De juin 1959 à mai 1960, à l' hermitage de Collias (Gard), où vécurent Saint-Gilles et Saint-Vérédême, il mène une vie érémitique comme retraite préparatoire à une action nouvelle.

En janvier 1961 : jumelage de la "Famille de Saint-Jean" de Mgr Vladimir Ghika -- érigée en pieuse union par le Vatican en février 1924 ( Induit de fondation de Pie XI) -- avec " L' Alliance du Monde " à Exmes (Orne), dont il devient l' aumônier.


Ecrit un MANIFESTE le 14.09.1961 expliquant son changement d' obédience;il rejoint le clergé de Mgr Joannes-Maria, Succession Vilatte, Eglise Catholique apostolique primitive d' Antioche, issue du Patriarcat Syriaque-Ortodoxe d' Antioche assure l' autonomie de la Chapelle Notre Dame du Monde - Madone de l' exemple - à Exmes.

Le 4 octobre 1961, son union mystique avec Gabrielle ANDRIVET, fondatrice de "l' Alliance du Monde ", est bénie par Mgr JOHANNES-MARIA, qui, le 24 juin 1962, consacre la chapelle à Notre Dame du Monde, ouverte à tous les cultes.

Le 16 septembre 1963 : élargissement de l' idée de la " Famille de Saint-Jean", par son autonomie, ainsi que celle de la chapelle Notre Dame du Monde", en fondant la Communauté " Notre Dame du Monde ". ( J.O. 14 ET 15 OCTOBRE 1963 / 10 SEPTEMBRE 1965).

Le 13 avril 1968, dans la nuit pascale, il recoit des mains de Mgr Jean-pierre DANYEL, Archevêque de Dol,sous le nom de S.B. Mar Tugdual I (1917-1968, Ermite - Abbé de Saint-Dolay, Missionné pour la Restauration de la SAINTE EGLISE CELTIQUE assisté de quatre Evêques, la consécration épiscopale, comme Evêque de l' Alliance du Monde :
le supériorat parfait de Notre-Dame du Monde" lui est confié avec la pleine liberté des enfants de Dieu, afin que dans la Nouvelle et Eternelle Alliance chaque être humain atteigne à la "Chevalerie du Coeur" condition pour que vive à nouveau la "Bergerie du Bon Pasteur". Supérieur majeur de la Communauté Notre-Dame du Monde. Supérieur majeur de la communauté des frères de l' Enfant-Jésus Evêque majeur de la famille ecclésiale de Saint-jean.

CARACTERE PERMANENT DE L'EGLISE MYSTIQUE DE SAINT JEAN

De même que l'Eglise n'est pleinement réalisée que par l'union des trois courants « PIERRE-JACQUES-JEAN », la manifestation de la grâce découle de la triple Source Sacramentelle :
BAPTEME, EUCHARISTIE, CONFIRMATION et exige par conséquent le témoin apostolique : L'EVEQUE, Successeur des Apôtres, qui atteste l'authenticité de l'événement et intègre chacun dans le mystère de l'Eglise.

C'est pour devenir membre vivant du peuple de Dieu que chaque fidèle passe par la seconde naissance et par cette triple initiation sacramentelle. Devenir la nouvelle créature est déjà un CHARISME qui exclut l'égoïsme, car tout devient service et ministère pour l'édification de l'Eglise (I Cor. 12 : 14) - Celui qui n'a pas de charisme demeure à l'extérieur de l'organisme spirituel qu'est l'Eglise.

A l'intérieur du Corps Mystique, dont JESUS est la tête, chacun, à la mesure de son propre don, entre dans le ministère de tous (1 Cor. 3 :5). C'est là que l'Esprit vivifiant doit être opposé à la lettre qui tue :
La Fidélité à la FORME de l'Ancienne Alliance a tué, crucifié son contenu, le Principe divin. Tout accomplissement de la loi doit donc être un PERPETUEL DEPASSEMENT sous l'inspiration du Saint-Esprit.

Dans les six Patriarcats ou Eglises institutionnelles, l'attachement à la lettre et l'application étroite des Canons a produit le cléricalisme dont le pouvoir n'est pas de nature ecclésiale(165) et, par contrecoup, la révolte d'un jeune clergé contre ce cléricalisme, au nom d'une prétendue « LIBERTE » fort peu évangélique !

Dans l'Église de Saint JEAN, chaque ministère s'exerce à l'intérieur d'un tout, il n'est jamais une emprise sur l'Église Universelle des six Patriarcats ; chaque ministère s'inclut dans l'autre et le présuppose. Aucune opposition du Sacerdoce transcendant(166) et du Sacerdoce du laïcat (167) n'est même pensable. Les dons sont très précis dans leurs pouvoirs. Un laïc est inopérant sur le plan des Sacrements. Les Sacrements ne s'opèrent que par la puissance spirituelle de l'Église et au moyen des Évêques qui sont les organes de cette puissance. L'Évêque Johannite n'a pas à être un administrateur. Il intègre la multitude humaine au corps liturgique et le corps reconnaît en lui son chef imposé par la volonté divine en vue de cette
intégration.

L'Église mystique de Saint JEAN, charismatique dans le silence absolu de chacun est, enfin, la PENTECOTE continuée donc actuelle prolongée dans le monde. Elle permet et inspire ce qui échappe à toute organisation :
la Sainteté, la vie mystique, l'Église domestique, ministère du sacerdoce royal (1 Pierre 2 : 9) au coeur du monde ; la hiérarchie en tant que moyen de grâce sacramentelle s'accomplit dans le sacerdoce des fidèles.

165 - Et, pourtant nous y sommes confrontés bien souvent, si ce n'est par obligation pour défendre notre cause.
166 - Sacerdoce transmis par Ordination grâce aux Apôtres et à leurs successeurs.
167 - Tout baptisé, ayant abandonné la vie du « vieil homme » pour recevoir celle du Christ, devient, de ce fait, PRETRE par LUI, avec LUI et en LUI, pour rendre sacrées toutes ses actions.
_________________________

+

Jésus Notre Sauveur, Christ et Roi,
Pardonnez-nous, Sauvez-nous.

Notre-Dame de Bonté
Soyez-nous favorable.

Notre Dame du Monde
Intercédez pour nous.

Une dizaine du chapelet.

Saint-Joseph, veillez sur nous ;
Saint Michel Archange, défendez-nous ;
Saint Gabriel, donnez-nous la force ;
Saint Raphaël, guérissez-nous ;
Saint Jean, priez pour nous ;
Saint Benoît, priez pour nous ;
Saint Martin, priez pour nous ;
Sainte Héléne, priez pour nous ;
Sainte Odile, priez pour nous.

Seigneur, donnez-moi le savoir et le pouvoir
faire Votre seule Volonté pour vous rendre
témoignage dans mes pensées et mes actions.

Imprimatur + Johannes Episcopus
Uxomoe die 15 augusti 1968

CHAPELLE A NOTRE DAME DU MONDE
MADONE DE L' EXEMPLE
1er Sanctuaire de l' EGLISE DE SAINT - JEAN
EXMES dans l' Orne.

T.V.N.O.

V ivre Son VOULOIR

O béir à Son ORDRE

N aître à Sa NAISSANCE

T émoigner de Son ALLIANCE

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ORDRE DES NOUVEAUX TEMPS

prédit par JESUS Lui-même ( Agraphon de Clément de Rome)

prophétisé par le Bx L.M. GRIGNON DE MONTFORT ( 17e S.)

annoncé par Jean STAHL dés 1965 ( in " Notre-Dame du Monde")

constitué en 1968 ( cf." Retour à l' Unité de la Foi ")

promulgé la nuit de Noël 1973 - Exmes dans l' Orne.

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REVELATION *

"... Et à l' Ange de l' Eglise qui est à PHILADELPHIE, écris : ... Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, MOI, je te garderai de l' épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver tous ceux qui habitent sur la terre..."

" Celui qui vaincra, j' en ferai une colonne du Temple et j' écrirai sur lui le Nom de mon DIEU et le Nom de la Cité de mon DIEU, de la nouvelle JERUSALEM qui descend du Ciel..."

* APOCALYPSE de St-JEAN, III. 7-12

Mgr Jean STAHL tenait sa filiation Apostolique de


Mgr Tugdual(1917-1968), de son vrai nom Jean-Pierre Danyel né en 1917 à Sées et décédé en 1968 à Nantes, est un un des promoteur de l'"Orthodoxe celtique" en France, et particulièrement en Bretagne. Il est considéré comme un Saint par l'Église orthodoxe celtique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tugdual_de_Saint-Dolay

Tout les amis de l’Eglise Gallicane connaissent en vrai ou par photo le triptyque qui se trouve dans la chapelle primatiale Saint Jean Baptiste de Bordeaux. Nous devons cette œuvre artistique et surtout spirituelle à Saint Tugdual de Saint Dolay, dont je vous propose de découvrir la vie si surprenant mais tellement attachante.

Mgr Tugdual, de son vrai nom Jean-Pierre Danyel est né en 1917 et il se convertit durant sa longue captivité en Prusse orientale lors de la seconde guerre mondiale. A son retour, il doit lutter durant un an pour retrouver la santé qui ne reviendra jamais totalement mais qui lui permettra de commencer ses études théologiques auprès de Mgr Marc Fatome à Nantes. Ayant un grand esprit d’universalité, il étudiera à fond la théologie catholique, la théologie protestante et la théologie orthodoxe. Ordonné prêtre au début des années cinquante par Mgr Fatome, il exerce son ministère à Nantes jusqu’au décès du Père Marc. Peu après la famille d’une personne qui a trouvé la guérison à la suite de ses prières lui offre un terrain à la limite entre le Morbihan et la Loire Atlantique.

Ainsi donc en 1955, il vient s’installer dans le Bois juhel sur la commune de Saint Dolay. L'endroit était marécageux, couvert par les eaux en hiver. Divisé en petits lopins de terre séparés par des haies naturelles, les petits propriétaires qui l'exploitaient élevaient quelques vaches laitières et cultivaient quelques arpents. Un menhir, toujours en place, rappelait qu'autrefois les hommes considéraient cette terre comme un lieu sacré. Il voulut en ce coin de basse-Bretagne consacrer sa vie à la contemplation en tant qu’ermite. Plus tard, il dira lui-même qu’un an auparavant, si quelqu’un lui avait dit qu’il serait ermite, il l’aurait traité de fou. Mais dans ces bois il "sentit la présence réelle de l’être sans nom" comme il l’écrira dans un de ses cahiers de méditation spirituelle.

Les premiers temps, il vécut très pauvrement dans une hutte de branchages. Les habitants alentours lui apportaient de quoi se nourrir. Puis on lui bâtit une petite chapelle en bois. Il dédia son ermitage à la Sainte Présence. Avec le temps, il finit par avoir un ermitage en dur et une chapelle. L'intuition prophétique de cet homme était de restaurer la spiritualité du monachisme celtique et la tradition des évêques-abbés. C’est dans ce but qu’il fut sacré évêque et prit le nom de Tugdual, l'un des Sept Saints Protecteurs de Bretagne. Cette consécration fut célébrée par Mgr Irénée d’Eschevannes, évêque et futur patriarche de l’Eglise Gallicane en 1957. Mgr Irénée et Mgr Tugdual restèrent toujours en pleine communion en s’entraidant et s’assistant mutuellement. Le triptyque en est la preuve matérielle par excellence.



Photo: Monseigneur Tugdual (à gauche) et Monseigneur d'Eschevannes (à droite).

Le Seigneur dota Mgr Tugdual de nombreux charismes et dons naturels. Il était poète, iconographe, prédicateur de talent, et possédait un don de guérison. On venait lui rendre visite, parfois de loin, dans l'espoir d'obtenir des grâces par ses prières. Beaucoup s'en retournaient exaucés. Il écrivit également, dans une vingtaine de cahiers, de nombreux commentaires de l'Ecriture. C’est une source spirituelle véritable qui m’a permis de composer, il y a quelques années, une partie des textes (Introït et Offertoire) de la messe de Sainte Alphonsine de Gazinet. Petit témoignage de sa vie spirituelle que je tiens de mon ami Mgr Gall, qui fut ordonné prêtre et évêque par Tugdual : "Il riait tout le temps et les repas était émaillés de blagues en tous genres, mais il pouvait aussi tout d’un coup se lever, partir à la chapelle et chanter toute la nuit les 150 psaumes de David". Cela nous montre bien que l’on peut vivre une vie spirituelle très forte tout en gardant l’humour. D’ailleurs sans humour, la vie érémitique doit vite devenir invivable.

Epuisé et à bout de force il s’endormit dans la paix du Seigneur le 11 août 1968, à l’âge de 51 ans. Avant de mourir il prophétisa que dix ans après sa mort des moines viendraient relever son ermitage. En effet, une communauté de moines d’esprit celtique a reconstruit la chapelle qui est maintenant une superbe église en bois : la cathédrale Notre Dame du Signe. Je me suis rendu deux fois au monastère de Saint Dolay, notamment au mois d’août 2005 pour le Jubilé de l’installation de Saint Tugdual en Bretagne. Lors d’une de ces visites l’évêque-abbé du monastère m’a remis une relique de Saint Tugdual, et je lui ai remis une relique de Sainte Alphonsine de Gazinet.

Père Raphaël Steck
http://www.gallican.org/irenee.htm





Mgr Tugdual la tenait lui même de


Mgr d'Eschevannes Carlos d'Eschevannes,de son vrai nom Charles Marie Joseph Poncelain d'Eschevannes, né à Vitry-le-françois (Marne) le 26 juin 1886 de Émile Célestin et de Anne Marie Valentine Lebrun, mort à Paris le 28 juin 1970, est un écrivain, poète, militaire, médecin. Évêque puis patriarche de l'Église gallicane de 1954 à 1970. Son nom ecclésiastique était : Mgr Irénée Poncelain d'Eschevannes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_d'Eschevannes