vendredi 3 juin 2022

Les samedi 16 et dimanche 17 avril derniers, notre Église a tenu son assemblée générale annuelle, à l’occasion de laquelle son Synode s’est déroulé le premier jour, une Messe avec Consécration épiscopale la concluant le second jour.


I - SAMEDI 16 AVRIL 2022 : 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE L’ÉGLISE EN LE SIÈGE PRIMATIAL DE VIGNEULLES-LES-HATTONCHÂTEL (MEUSE)


1.Ouverture du Synode.

- Signe de la Croix

- Prière du Seigneur (Notre Père).  

-Symbole des Apôtres (Credo). 

Prière au Saint-Esprit.

  1. Questions d’ordre administratif.                                                      2.1. Point sur les cotisations pour l’année en cours.                                                  Rappel est fait que la cotisation annuelle nous sert de « denier de l’Église », permettant notamment de pourvoir au règlement ou remboursement de frais divers de fonctionnement, ainsi qu’à être utilisée aux fins de dons pour diverses actions, associations ou personnes dans le besoin. Pour simple mémoire, sur cette question, nous donnons ci-après un article, extrait du fascicule de présentation de l’Église (cf. L’Église Saint-Jean l'évangéliste en 12 questions) Pourquoi une cotisation annuelle ? Faut-il payer pour être membre d’une Église ?                                                              La cotisation annuelle (du reste, très modique et presque symbolique : 12 euros par an) tient lieu pour nous de « denier du culte » (pour reprendre cette expression commune au sein de l’Église), qui permet de subvenir aux dépenses propres à notre Église au sein de ses diverses missions locales (nos communautés paroissiales). Cela étant, on notera que pour pallier tout risque de dérive ou d’incompréhension, tout mouvement de fonds, tant au niveau général qu’au niveau local, est soumis au contrôle d’un économe (le trésorier pour l’association déclarée en Préfecture), tout un chacun ayant par ailleurs droit de regard comme et quand bon lui semble. Il ne faut certes pas « payer pour être membre d’une Église » (pas plus la nôtre qu’aucune autre), et l’on peut être simple sympathisant de notre Église (exempt de la « participation » annuelle) tout en pouvant participer à toutes ses manifestations ; mais il reste vrai que toute association a des besoins matériels qu’il faut pouvoir couvrir.                                      2.2. Mise à jour de la liste des membres de l’Association Saint-Jean l'évangéliste.          Rappel est fait que l’adhésion à l’Association (A.S.J.E.) est indépendante de celle à l’Église (E.S.J.E.). On peut être membre de la première sans adhérer à la seconde (cas de simples sympathisants). En revanche, tout membre de l’Église (fidèles comme clercs) est de fait membre de l’Association. Pour simple mémoire, sur cette question, nous donnons ci-après un extraite d’un dépliant de présentation de l’Église (cf. L’Église de Saint-Jean l'évangéliste, volet 5) :                                                      L’Association cultuelle « Saint-Jean l'évangéliste » (ASJE), type loi 1901 (JO n° 5762 du 12 décembre 2012) est l’organe légal de l’Église de Saint-Jean- l’Évangéliste (ESJE). L’ASJE, sans but lucratif ou politique, a pour seul but la réunion de personnes désireuses d’étudier et de mettre en pratique les principes de leur foi chrétienne, au travers du corpus doctrinal et sacramentel vieux catholique, soit isolément, soit en groupe au sein des diverses structures locales ; d’accueillir toute personne désireuse de participer aux activités de l’Association. En tant qu’organe légal représentant l’ESJE, elle s’inscrit pleinement dans l’Union vieille-catholique latine (UVCL) qui a vocation à assurer des échanges entre les autres associations de même nature et buts. Sont membres actifs les personnes majeures qui, confessant la foi chrétienne catholique et ayant été admises au sein de l’ASJE, continuent d’en respecter l’esprit et reconduisent leur adhésion d’année en année, par le renouvellement de leur cotisation (notre « denier du culte ») ; elles y ont voix, pouvant prendre part, selon leurs qualités respectives, à la gestion et au fonctionnement de l’ASJE, ainsi qu’à toutes ses manifestations.                                                                                                            Sont déclarées membres sympathisants les personnes qui, sans adhérer forcément à la foi catholique, ont cependant quelque raison de nous manifester leur      intérêt ; elles ne prennent aucune part active à la gestion ou au fonctionnement de l’ASJE, quoique pouvant assister, selon leur souhait, à tout ou partie de ses manifestations                    3. Questions d’ordre ministériel.                                                                                      3.1. Sens de l’ordination presbytérale.Deux documents ont servi de base de réflexion : 1° le rappel des paroles de l’Évêque aux Diacres devant être ordonnés Prêtres   (extraites du Rituel d’Ordination presbytérale) ; 2° le Vademecum des Prêtres, conçu à leur usage. Ces documents sont mis plus loin en annexes 1 et 2. Le point est fait sur le vécu de chacun des Prêtres présents : leur manière de vivre leur engagement ; les difficultés rencontrées, tout particulièrement pour les Prêtres femmes. Rappel est fait de la grande diversité qui existe – et est offerte – quant à la façon de vivre et exercer son Ministère, tant au sein de l’Église en général que de la nôtre en particulier.

  2. 3.2. Sens de l’ordination épiscopale.

    Un document a servi de base de réflexion : la Lettre aux Évêques, nouvellement admis dans l’Ordre Épiscopal. Ce document est mis plus loin en annexe 3. Le point est fait sur le vécu de chacun des Évêques présents quant à ce qui caractérise leur Ministère. Rappel est alors fait de leur fonction de référent (cf. Ordinaires dont relèvent fidèles et clercs de leur juridiction), laquelle ne peut ni ne doit empiéter sur leur rôle principal qui demeure celui de Prêtres.

    4. Divers.

    3.1. Échanges sur les deux lectures de la Messe du jour. Il s’agit de la Première Épître de Saint Paul aux Corinthiens (1 Cor. 5, 7-8) et de l’Évangile selon Saint Marc (Mc 16, 1è7). On trouvera les textes en question au lien donné plus loin : cf. note 19 infra. Le premier texte nous invite à savoir faire table rase du passé, pour mieux appréhender le présent et l’avenir. Pour autant – et la fabrication du pain nous invite à cette réflexion – qu’on ne perde point de vue que, de l’ancien, il est très souvent certaines choses à conserver pour en faire de nouvelles – et le boulanger, par exemple, de n’omettre jamais de joindre à la nouvelle pâte qu’il prépare, toujours un peu d’ancien levain… Le second texte – et qui, d’une certaine manière, fait écho à la question du sacerdoce féminin que nous avons abordée précédemment (cf. 3.1 et la difficulté aux Prêtres femmes de faire admettre et reconnaître leur Ministère), ne peut que nous renvoyer tous à cette évidence, qui est celle de la place éminente de la femme dans la vie publique et ministérielle de Jésus…

    3.2. Circulation de la parole.

    Au nombre des points divers abordés : la perspective de créer une vitrine pour l’Église sur l’internet ; réflexion en cours sur le medium chois, la forme et le fond…

    5. Fermeture du Synode.

    - Prière à la Sainte Vierge.

    - Offrande de la journée (cf. Apostolat de la prière).

    - Salutation angélique (Je vous salue, Marie).

    Le Synode a été suivi de la récitation des Vêpres de la Sainte Vierge, en fin d’après-midi, dans la Chapelle Primatiale (Chapelle Saint-Jean).

    II - DIMANCHE 17 AVRIL 2022 :

    MESSE DU DIMANCHE DE PÂQUES 20 EN LA CHAPELLE PRIMATIALE

    À l’occasion de la célébration de la Messe de Pâques, et aussi profitant de notre assemblée annuelle ordinaire, notre frère et Prêtre, le Révérend Olivier-Jean

    ANNEXES

    1. Message de l’Évêque aux Diacres devant être ordonnés Prêtres

    Mes enfants chéris et bien-aimés, au moment de recevoir l’onction sainte qui vous consacrera Prêtres et Ministres du Dieu vivant, quelle ne doit pas être votre application et votre zèle pour recevoir dignement un si redoutable Ministère, et pour vous en bien acquitter après que vous l’aurez reçu ! C’est au Prêtre à offrir l’auguste Sacrifice, à bénir, à présider l’assemblée des Fidèles, à prêcher et à baptiser. C’est donc avec une sainte frayeur qu’il faut monter à ce haut degré de la hiérarchie, vous souvenant que ceux qui y sont appelés doivent être recommandables par une sagesse toute céleste, par des mœurs pures et sans tache, et par une longue et continuelle pratique de toute justice. Aussi le Seigneur, en commandant à Moïse de choisir dans Israël soixante-dix hommes, pour l’aider dans le Gouvernement, et pour participer aux dons qu’il avait reçus d’en haut, lui dit-il : Nom. 11, 16. Choisissez ceux que vous connaissez pour être les anciens du peuple. Et vous aussi, mes enfants, vous serez comptés parmi ces soixante-dix, parmi les Anciens du peuple, si, joignant aux dons du Saint-Esprit l’observation de la Loi, vous devenez des hommes mûrs, également remarquables par la science et par les œuvres. Dans le Nouveau Testament, Notre Seigneur choisit aussi soixante-douze disciples, et les envoya précéder sa prédication, afin d’apprendre aux Ministres de son Église, par ses paroles et ses œuvres, qu’ils doivent être parfaits en foi et en œuvre, c’est-à-dire enracinés dans l’amour de Dieu et du prochain. C’est pourquoi appliquez vous à être tels, que par la grâce de Dieu vous puissiez être les soutiens et les dignes Coadjuteurs de Moïse et des douze Apôtres, c’est-à-dire des Évêques catholiques qui les représentent. Cette admirable variété d’Ordres divers soutient, défend, embellit l’Église de Dieu, et cette hiérarchie sainte de Pontifes, de Prêtres, de Diacres, de Sous-Diacres, et d’Ordres moindres, ne forme qu’un corps qui est celui de Jésus-Christ. C’est pourquoi, vous tous, mes enfants, que les suffrages des Fidèles nous ont présentés comme dignes de devenir notre soutien dans les fonctions de notre Ministère, conservez dans vos mœurs l’intégrité d’une vie sainte et pure ; sachez quelle est la grandeur des choses qui vous sont confiées. Imitez ce que vous opérez, c’est-à-dire, résistez à vos passions, domptez vos concupiscences, afin d’être conformes à Notre Seigneur, dont les Saints Mystères que vous offrirez rappellent les souffrances et la mort : Que vos paroles soient un remède efficace et salutaire pour les peuples qui les entendront ; que la bonne odeur de votre vie soit les délices de l’Église, afin que vos discours et vos exemples soient l’édification de la maison de Dieu, et qu’un jour ne soit pas reproché, à vous d’avoir osé vous charger d’un Ministère si élevé, et à nous de vous l’avoir conféré ; mais plutôt qu’il plaise au Seigneur nous en récompenser à jamais. Ce que je le prie de nous accorder par sa grâce.

    2. Vade-mecum des Prêtres

    Le récapitulatif qui suit fait le point sur ce qu’il importe d’observer pour le bon exercice du Ministère presbytéral ; chaque Prêtre s’efforcera donc de suivre les prescriptions données ici (l’ordre des items n’est en rien préférentiel), et il sera bon que ces consignes puissent être à portée de main pour s’y reporter facilement chaque fois en cas de besoin :                                      


  3. Olivier Béru (recteur de la Mission Sainte-Marie dans le Nord de la France) a été sacré Évêque. Il est désormais en charge de son propre Diocèse, pour le Nord ;


  4. dès lors l’Ordinaire de référence pour l’ensemble des fidèles et clercs de cette juridiction de notre Église.


    1° établir le calendrier liturgique de chaque année, y figurant les différents Temps et Fêtes liturgiques avec repérage des couleurs propres à chacun (se reporter aux pages centrales du petit livret Office quotidien : OQ, cf. pages I et VIII) ; à cet effet il conviendra au préalable de repérer les dates de début et fin des Temps mobiles selon la date de Pâques ; il sera par ailleurs bon d’avoir chaque jour ce calendrier à portée de regard ;

    2° pour chaque jour de l’année, voir s’il est de Rite simple, semi double ou double (se reporter aux pages centrales du petit livret Office quotidien : OQ, cf. pages I à III), les deux derniers cas ayant un Office qui commence la veille au soir ;

    3° en liaison avec le 2°, dire chaque jour l’Office quotidien, les heures pouvant être modulées (moment de les dire) en fonction des impératifs qui se présentent à soi (disponibilité) ;

    4° vérifier régulièrement la disponibilité en quantité suffisante des Hosties, de l’eau bénite, des différentes Huiles Saintes ;

    5° chaque fois qu’il sera question de conférer un Sacrement ou d’organiser une Célébration dans un but particulier, lorsqu’il en est prévu un de rédigé à cet effet : communiquer au préalable, et suffisamment à l’avance, le livret de préparation (cf. livrets LP1 à LP5) aux intéressés, veillant toujours à se tenir à leur disposition (ou quelque Clerc qu’on désignera à cet effet) ;

    6° tenir à jour un carnet de bord des activités ministérielles, dont un compte-rendu annuel pourra être communiqué à son Évêque à sa demande ;

    7° tenir à jour un registre des Sacrements conférés, dont les certificats doivent être systématiquement transmis à son Évêque (copie étant toujours conservée pour soi même).

    Les consignes suivantes ne concernent que les Prêtres chargés du Ministère épiscopal ; les seuls Évêques, donc :

    8° pour tout nouveau membre de l’Association civile (A.S.J.E.), qu’il soit ou non également membre de l’Église (E.S.J.E.), il conviendra de lui remettre une carte nominative, avec son numéro d’ordre, selon le modèle communiqué à chaque Évêque, registre étant tenu desdits membres pour être communiqué (copie) au Siège Primatial ;

    9° pour tout nouveau Clerc majeur (à partir du Diaconat inclus donc), il conviendra de lui remettre une carte ecclésiastique nominative, avec son numéro d’ordre, selon le modèle communiqué à chaque Évêque, registre étant tenu desdits Clercs majeurs pour être communiqué (copie) au Siège Primatial.

    3. Extrait de la Lettre aux Évêques, nouvellement admis dans l’Ordre Épiscopal

    Vous voici désormais, et selon l’antique tradition de l’Église toujours en cours, chef de votre Église locale, quoique toujours rattachés à l’Église Une et Indivise d’une part, et la nôtre – celle de Saint-Jean l'évangéliste – en particulier. Au seuil de l’Ordre épiscopal, il importe que vous vous imprégniez bien de ce que sera désormais votre mission ; de ce que seront vos devoirs et obligations :

    1° En tant qu’Évêques, vous êtes d’abord et surtout – qu’aucun de vous l’oublie – des Prêtres, d’ores et déjà revêtus de la plénitude du Sacerdoce. C’est dire ici que vos premières obligations demeurent celles relatives à votre état de Prêtres, lesquelles, déjà, englobaient celles des précédents Ordres de l’Église. Dans votre Ministère pastoral, vous serez assistés des autres Clercs que sont les Prêtres, les Diacres et les Acolytes, chacun en ses fonctions et attributions respectives : renvoi est ici fait à chacune des lettres semblables à la présente, et qui a été adressée à chacun au seuil de sa réception dans ces différents Ordres. Votre tenue, pour ce qui a trait à vos fonctions et selon l’usage ordinaire, ne se distingue de celle du Prêtre que par l’usage supplémentaire et régulier, outre votre anneau épiscopal, de la calotte violette (pourpre) et de la Croix pectorale ; dans les cérémonies plus solennelles (publiques notamment), la mitre et la crosse vous seront indispensables. Rappelons ici le serment que vous avez prêté le jour de votre intronisation :

    « Moi…, élu pour l’Église…, serai dès à présent et à jamais fidèle et obéissant à l’Apôtre Saint Pierre, à la Sainte Église Catholique et Apostolique, à notre Primat…, et à ses successeurs légitimes. Je ne contribuerai ni par mes conseils, ni par mon consentement, ni par mes actions, à leur nuire, non plus qu’à aucun mauvais traitement exercé contre eux, sous quelque prétexte que ce soit ; et à l’égard des secrets qu’ils m’auront confiés, soit par eux-mêmes, soit par leurs représentants, ou par écrit, je ne les révèlerai sciemment à personne à leur préjudice. Je les aiderai, autant que mon rang pourra le permettre, à conserver et défendre notre Siège Apostolique et les droits souverains de l’Église. Je traiterai avec honneur tout Légat Apostolique dans ses missions, et le secourrai dans ses besoins. J’aurai soin de conserver, de défendre et d’augmenter les droits, honneurs, privilèges et autorité de la Sainte Église Catholique et Apostolique, de notre représentant et Primat et de ses successeurs ; et je n’entrerai, ni par moi, ni par mes conseils, dans aucun traité par lequel on entreprendrait contre l’Église ou ses représentants quelque chose de désavantageux ou de préjudiciable à leurs personnes, droits, honneurs, état et autorité ; et si je découvrais de pareilles entreprises, je m’y opposerai de tout mon pouvoir, et j’en donnerai avis, le plus tôt que je le pourrai, à notre Chef même ou à quelqu’un qui puisse le lui faire savoir. J’observerai et ferai observer, de tout mon pouvoir, les règles des Saints Pères, les décrets, les ordonnances, les réserves, les provisions et les mandats Apostoliques. Appelé à un Concile ou Synode, je m’y rendrai, à moins d’une excuse légitime. Je rendrai compte régulièrement à notre Primat, et à ses successeurs, de tout mon Ministère, de l’état de mon Église, du régime de mon Diocèse, de la régularité du Clergé, et de tout ce qui regarde le salut des âmes confiées à ma conduite ; je recevrai de mon côté humblement les ordres du Siège Apostolique, et je les exécuterai avec tout le soin possible. Je promets aussi, à l’égard des biens de mon Évêché, de n’en jamais mésuser ou disposer à titre personnel, les vendre, donner, engager, inféoder, ni aliéner de quelque manière que ce soit, même avec le consentement de mon Église ; de n’en disposer jamais que sous le regard et l’accord de mon Primat ; s’il m’arrivait d’agir autrement, je me soumets d’avance aux peines portées par les constitutions de l’Église. J’observerai d’autant plus inviolablement toutes ces promesses, que je suis certain qu’elles ne renferment rien qui puisse être contraire à mon serment de fidélité à l’État et à ses représentants.

    2° Attendu que la réception de l’Épiscopat fait de vous le responsable et le référent au sein de votre Église locale (vous en êtes l’Ordinaire, duquel dépendent directement tous les Clercs de votre ressort), il importe plus qu’auparavant de vous familiariser avec les divers aspects tant liturgiques que doctrinaux ou juridiques de votre mission ; renvoi est de nouveau fait aux différents titres de notre collection « Liturgie », précédemment indiqués dans les Ordres antérieurs. Tout particulièrement, de cette liste, nous rappelons ici le titre suivant, directement afférent à votre nouvel état :

    - Cérémonial des Évêques. Édition augmentée de 1752. Demandé en décembre 1582 par Grégoire XIII, aux cardinaux Charles Borromée et Gabriele Paleotti, achevé par la Sacrée Congrégation des Rites.

    3° Au titre de vos responsabilités d’ordre liturgique et doctrinal, il importera désormais que vous vérifiiez être régulièrement en possession de l’ensemble des textes (rituels, livrets de formation ou préparation, etc.) en usage au sein de notre Église, et que vous vous assuriez de leur bonne diffusion auprès de chacun des Clercs et Fidèles de votre juridiction, chacun selon ses prérogatives propres et ses besoins. Pour nous assurer que tout le corpus nécessaire à votre Ministère est bien en votre possession, l’ensemble des pièces le constituant à ce jour et relevant de votre fonction vous a été communiqué le jour même de votre Intronisation : conservez le précieusement dans un dossier clairement identifié. Par ailleurs, au même titre que vous tenez régulièrement votre « Cahier de Vie » depuis votre Acolytat (du moins vous y a-t-on vivement encouragés), il importe que vous continuiez aussi de tenir avec une extrême rigueur le registre de vos actions ministérielles (objets, dates, lieux) de même, dans le registre spécialement créé à cet effet, que le détail des Sacrements que vous êtes amenés à conférer, ou que tel Clerc de votre ressort aura été amené à conférer et dont il a devoir et charge de vous informer systématiquement (certificats portant mention des : bénéficiaires, dates et lieux). Rappelons ici, quant à la manière de tenir le registre des Sacrements :

    a) les certificats établis sont destinés à rester dans les archives du Diocèse dont relève le Célébrant ayant procédé aux cérémonies en question ; celui-ci, s’il ne s’agit de l’Évêque lui-même, aura donc soin de les adresser systématiquement à ce dernier, copie (photocopie ou numérisation) pouvant être faite pour les personnes bénéficiaires, à leur demande ;

    b) le numéro figurant en haut et à droite de chaque certificat s’établit comme suit, par exemple : 29/32-1, où 29/32 (dans l’exemple choisi) est le numéro attribué au Célébrant sur sa carte ecclésiastique, et où 1 (dans l’exemple choisi) est le numéro d’ordre des certificats selon leur chronologie (1, 2, etc.) ;

    c) chaque Célébrant tiendra donc un registre où il consignera chacune des cérémonies en question, avec le numéro de chacun des certificats (copie de ces derniers étant gardés par lui-même pour mémoire, s’il ne s’agit de l’Évêque titulaire du Diocèse concerné).

    Pour le reste des instructions générales afférentes à votre état de Prêtre, renvoi est fait à la lettre qui vous a été transmise après cette Ordination ; de même, au Vade-mecum des Prêtres.

    4° Au titre toujours de vos responsabilités et devoirs, il vous incombe tout particulièrement désormais de veiller au développement de votre Église locale (votre Diocèse) : sachez donc vous entourer de Clercs de valeur, Prêtres, Diacres et Acolytes que vous choisirez non seulement d’après leur désir sincère, mais encore et surtout d’après les vraies qualités que vous leur reconnaîtrez. Pour autant, ne soyez pas trop empressés à augmenter le nombre des Clercs de votre ressort : le nombre ne fait rien à l’affaire, s’il n’y a suffisamment de fidèles intéressés au message de notre Église. Que donc, pour chacun d’entre vous, votre Diocèse soit fertile en membres de notre Église ; non dans un souci du nombre, mais dans celui de nous ouvrir le plus possible à quiconque aura envie de se joindre à nous, faute de trouver ailleurs une maison qui lui convienne.

    Aussi bien, n’ayez crainte de faire connaître notre Église auprès de ceux chez qui vous sentirez un besoin ou une attente ; s’il ne peut à l’évidence s’agir d’un vain et déplacé prosélytisme, pour autant, ne tombez pas dans l’excès inverse, qui vous rendrait hésitants voire frileux : le monde, notre monde, a besoin de spiritualité et de la présence du Divin ; il nous appartient de montrer à quiconque est en recherche que le chemin que nous proposons existe aussi, qui pourrait le ramener à Dieu, s’il s’était un peu éloigné de Lui…

    5° Achevons par quelques conseils :

    Primo. Dans l’exercice de votre fonction, sachez être fermes sans être jamais durs ou trop intransigeants : écoutant toujours avant de trancher.

    Secundo. Sachez déléguer et vous entourer, laissant à vos Prêtres et les Ministres qui leur sont attachés suffisamment d’autonomie pour vivre pleinement leur Ministère, sans cependant paraître les délaisser. Aussi, lorsque votre propre Diocèse sera suffisamment étoffé, il sera bon que vous choisissiez l’un des Prêtres de votre ressort, que vous nommerez à la fonction de Vicaire Général : dès lors votre représentant officiel et votre secrétaire particulier pour ce qui touche à la vie de votre Diocèse.

    Tertio. Quant à chacun des Prêtres placés sous votre juridiction, il conviendra qu’ils soient assez sensibilisés sur la question de se constituer aussi une aide zélée autant qu’efficace, en la personne de Fidèles qu’ils pourront proposer aux divers Ordres de l’Église ; aussi sera-t-il bon que chacun d’eux puisse avoir pour l’assister, un Diacre et deux Acolytes.

    Quarto. Par ailleurs, n’oubliez jamais que votre propre autonomie ne signifie pas une quelconque séparation d’avec vos collègues, constituant le Sacré Collège des Évêques, non plus, bien sûr, d’avec l’Église en sa globalité ; n’hésitez donc pas, au besoin, à vous ouvrir de vos questions ou difficultés, à quelque de vos pairs plus expérimenté, et surtout à votre Primat : Évêque et Prêtre tout comme chacun d’entre vous, au sein aussi de sa Mission propre ; et n’hésitez pas non plus à encourager, quoique toujours avec discernement et sans esprit prosélyte déplacé, les contacts avec les autres Églises ou confessions que la nôtre.

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