jeudi 5 avril 2012







































marque déposée à l' I.N.P.I. - Logo E.M.S.J.- "Eglise de Saint Jean le Mystique", © 2008 Mgr Uriel + claude

- The Mystic Church of Saint John, Mission de Saint-Jean l' Evangéliste" / E.M.S.J./ Mission de Saint Jean l' Evangéliste "/ Ton Nom, Seule Gloire.

Dans les pas de l’Apôtre et Évangéliste Saint Jean

Pour Saint Jean, aucune trace de beauté ne le laisse insensible. Chaque onde qui fait vibrer ses facultés mystiques lui apporte en même temps le message de Son Seigneur, qui donne à tout un sens si profondément personnel.

Je suis la source d’eau vive…

Je suis la lumière…

Je suis la route …

Je suis le pain…

Je suis la pierre…

Je suis la porte…

Je suis la fleur des champs…

Par ses réactions devant la belle nature, Jésus nous en donne l’intelligence et nous situe dans l’optique où nous devons la regarder. C’est Lui-même, éternelle Sagesse, « reflet de la lumière éternelle, miroir sans tache de l’activité de Dieu, image de son excellence » qui, devant s’incarner, s’est préparé un « Temple » digne de lui, un cadre magnifique pour le « Visage » qu’il est de la substance du Père.

Dans la Mission de Saint-Jean l' Evangéliste, il y a plus que la gloire lumineuse qui remplissait la Tente de réunion, ou le Sanctuaire du Temple de Salomon à Jérusalem :
Jésus-Eucharistie y demeure et avec Lui toute la Trinité, le Palais du Roi des Rois.

Sous le toit de l’Eglise Mystique (Spirituelle), la Sainte Hostie est à honorer plus que l’agrément ou le désagrément des us et coutumes de toute autre Communauté Ecclésiale. L’Eglise Mystique de Saint Jean est axée sur l’Eucharistie, centre de notre vie.

La liturgie est une préfiguration de celle, grandiose, du Ciel que nous décrit Saint Jean dans l’Apocalypse. Nous qui aimons à vivre déjà les temps futurs, devons aimer cette anticipation.

L’allure protocolaire d’un Rituel ne nous masque pas la vivante réalité, car le Sacrifice de la Croix, l’Eucharistie, se perpétue sous nos yeux et bien que le Christ soit glorieux, il nous est facile d’évoquer la Cène et le Calvaire.



La Mission de Saint-Jean l' Evangéliste reste fidèle aux Rites de la Liturgie Traditionnelle ( Saint Pie V avec chants grégoriens ). Elle peut conférer la prêtrise à des hommes mariés dignes du ministère conformément à l’ enseignement des apôtres - Le diaconat peut être féminin - Administration du sacrement de communion sous les deux espèces - Bénédictions ponctuelles du remariage des divorcés.

Le Consécrateur de Monseigneur Claude Calmels Beaulieux, Monseigneur Laurent-Philippe de Coster est issue de la lignée Apostolique de Saint-Pierre à Antioche par la transmission de Mgr Joseph René VILATTE et de Rome (Utrecht/Brésil), ainsi que des lignées apostoliques issue du Patriarcat Syriaque Ortodoxe d' Antioche.

























Successions Apostoliques qui se rapportent à Antioche et Rome principalement, donc d’ une validité incontestable. Ce qui fait que tous les sacrements administrés à la Chapelle ne peuvent être mise en doute par l’Eglise Romaine.

De même que tout chrétien participant au culte a droit après avoir demandé pardon à Dieu de ses fautes de recevoir le sacrement de l’ Eucharistie. Par celui-ci Jésus vous apporte la guérison spirituelle en vous comblant de lui.


Succession Apostolique de Mgr Jean Stahl :

1877 - ATHANASIUS

1887 - JULIUS 1er

























1891 - THIMOTHEUS 1er
Mgr J.R. VILATTE




1900 - PAOLO MIRAGLIA - Gulotti
Bp Stefan Kamiński,
Bp Joseph Renev Vilatte - siedzi.



L'Eglise a été fondée par le Seigneur Jésus-Christ. Chaque dimanche par le Credo, nous affirmons qu'elle a été fondée UNE. Cette unité ne s'exprime aucunement par le biais d'une organisation unique, dictatoriale et bureaucratique. Les premiers siècles de l'Eglise nous ont montré l'idée apostolique de cette "organisation" des communautés Chrétiennes; et c'est ce schéma qui est à la fois véritablement catholique et seul respectueux du désir comme du vouloir de Jésus Christ.

L'Eglise de notre Maître a été fondée par Lui-même sur la Foi que l'Apôtre Pierre confessa le premier, et non sur sa propre personne. C'est l'explication qu'en donnèrent mille ans d'histoire de l'Eglise ainsi que l'exégèse des pères de l'Eglise pendant les cinq premiers siècles; parmi eux Saint Cyril d'Alexandrie, Saint Hilaire de Poitiers, saint Jean Chrysostome et bien d'autres. Nous croyons donc que le Christ a institué son Eglise visible dont il est le CHEF UNIQUE. Prolongeant son oeuvre, l'Eglise continue dans le temps la présence du Verbe Incarné. Par elle, la vie divine est communiquée aux âmes. On a souvent présenté l'Eglise comme "le corps mystique de Jésus Christ". C'est une très heureuse expression.

Jésus Christ a également fondé son Eglise en envoyant aux nations le collège des douze Apôtres qui avaient été choisis par Lui. Ces Apôtres étaient revêtus d'un triple pouvoir d'enseignement (prédication de l'Évangile), d'Ordre (administration des sacrements, direction des fidèles) et de sanctification. Conformément à l'enseignement constant de l'Eglise, nous croyons que les pouvoirs des Apôtres ont été transmis aux Évêques leurs successeurs dans la suite des temps. Les ministères sacerdotaux subviennent donc aux besoins des âmes pour édifier perpétuellement le Corps du Christ qui est l'Eglise.

LES PATRIARCATS APOSTOLIQUES

Les Apôtres ont donc répandu et prêché la Foi chrétienne. Ils ont groupé des fidèles et proposé des prêtres et des diacres aux églises qu'ils fondaient, en gardant la haute direction par dévers eux. Cependant les Apôtres communiquèrent bientôt la plénitude de l'Ordre à des disciples particulièrement aptes. Ces derniers se fixèrent dans les régions évangélisées ou à évangéliser et rayonnèrent à partir de ce point impact.

En résumé, les documents de la primitive Eglise prouvent que les Apôtres ont institué la dignité hiérarchique supérieure, connue plus tard sous le nom d'épiscopat, en élevant certains disciples à la plénitude de l'Ordre, et en leur communiquant, soit immédiatement, soit avant de mourir le pouvoir d'ordre, confirmant le pouvoir de juridiction, ou mission divine, dont ils étaient les dépositaires. Les évêques sont donc institués pour continuer la mission munis des pouvoirs dont Jésus Christ avait investi le collège apostolique en vertu de sa puissance divine. C'est dans ce sens qu'ils sont aussi appelés "successeurs des Apôtres".

C'est ainsi que furent fondés les patriarcats apostoliques; le Concile de Calcédoine établit leur nombre à cinq. Certes le choix de certaines villes comme sièges des dits patriarcats avait provoqué de vastes remous politiques, mais le concile de Calcédoine vit la fin de ces disputes. En effet, pour des raisons évidentes de commodité, les sièges patriarcaux avaient été érigés au cœur des capitales du monde grec ou romain d'alors. La hiérarchie des cinq patriarcats qui fut définitivement fixée par le concile de Calcédoine en 421, n'implique aucunement la domination d'un patriarcat sur un autre, et encore moins la domination de l'un d'eux sur tous les autres. La présence toute protocolaire donnée à la vieille Rome se basait sur le seul fait que cette ville était alors la capitale de l'empire. Des cinq Patriarcats, celui d'Antioche qui était le seul au début à porter ce nom était le plus vaste en territoire et en nombre d'habitants.

LE PATRIARCAT D'ANTIOCHE

La première fondation de Saint Pierre fut effectivement celle d'Antioche. En effet LE QUIEN l'écrit très clairement dans "Oriens Christianus" (t. 2ème col. 1357-1408):
" Saint Pierre (précise-t-il) établit son premier siège apostolique à Antioche, en l'an 38 et depuis lors, une succession ininterrompue d'Évêques a transmis les pouvoirs de l'Apôtre jusqu'à nos jours."

Le Patriarcat d'Antioche a au cours de l'histoire subi comme toutes les fondations Chrétiennes un certain nombre de vicissitudes. Malgré ces vicissitudes, qui d'un patriarcat puissant, l'amenèrent à devenir un centre ecclésial plus modeste, le siège d'Antioche obtint également toutes les joies surnaturelles, ainsi que toutes les fluctuations de la lente mais providentielle maturation de toutes les saintes églises locales qui composent l'unique Eglise de Jésus Christ.

Après avoir été le Patriarcat le plus vaste en territoire et en nombre d'habitants, Antioche subit beaucoup de persécutions jusqu'à devenir beaucoup plus restreint quant au nombre de ses fidèles. Il n'en a pas moins essaimé dans plusieurs parties du monde, "rattrapant" pourrait-on dire, la perte de son territoire par sa grande influence missionnaire. Il a donné naissance au renouveau de l'Eglise primitive en Occident à l'époque où le vrai œcuménisme n'était ni connu, ni pratiqué.

MISSIONS OCCIDENTALES CREEES PAR LE PATRIARCAT D'ANTIOCHE

Vers la fin du siècle dernier, le Patriarche d'Antioche de l'époque Sa Béatitude IGNACE PIERRE III (connu auparavant sous le nom de Mgr BEDROS avec la charge d'Evêque d'EMESA) conçut un grand projet, très en avance sur les conceptions de son époque. Il s'agissait d'impulser un mouvement pour la réunion de la Chrétienté. S.B. Ignace-Pierre III travaillait déjà à ce projet, à l'époque où il n'était encore qu'Évêque d' EMESA, encouragé par le Patriarche auquel il succéda, S.B. IGNACE-JACQUES III (Mgr MOHORAN). Il consacra donc plusieurs Évêques dont deux portugais Mgr Paul ATHANASIUS , et Mgr Jules François Xavier ALVAREZ. Il nomma ce dernier Archevêque de Ceylan, à la tête d'une Eglise Catholique indépendante.

Cette volonté chrétienne d’œuvrer pour l'unité du monde catholique se rencontra avec l'idéal similaire du prêtre Joseph René VILATTE. Ce prêtre Vieux-Catholique de l'Union d'Utrecht rassemblait une bonne communauté en Amérique du Nord. Il avait été ordonné prêtre par Mgr Herzog, évêque Vieux-Catholique de Berne. Sa communauté était protégée amicalement par la charité de l'archevêque orthodoxe gréco russe WLADIMIR de San-Francisco. Aussi lorsqu'il fut élu par ses fidèles à la charge de l'épiscopat, il fut dirigé vers le Patriarche d'Antioche, S.B. IGNACE PIERRE III. Ce dernier par une Bulle, datée du Monastère de MARDIN, le 29 décembre 1891, autorisait ses propres évêques (consacrés par lui-même) Julius ALVAREZ et ATHANASIUS, à consacrer le prêtre Joseph René VILATTE à l'ordre de l'épiscopat. Mgr VILATTE, prit également le nom de MAR TIMOTHEUS Ier, pour se conformer aux traditions propres au Patriarcat antiochien. Missionnaire et voyageur infatigable autant que dynamique, Mgr VILATTE fonda les missions d'Amérique, d'Europe et d'Afrique. Dans l'organisation du culte chrétien et du service de Dieu, il a toujours voulu se "faire tout à tous" à l'exemple de Saint-Paul. Il n'imposa donc pas à ses missionnaires la divine Liturgie d'Antioche, mais il leur recommanda de se servir des Liturgies déjà existantes, si celles-ci présentent de parfaites garanties de dignité et de validité canonique.

Malgré ses privilèges d’autocéphale, il ne cherchera jamais - alors qu'il en avait le droit - à ériger les églises fondées en Patriarcat. Il est vénéré comme un grand missionnaire. Après avoir démissionné pour des raisons de santé, il mourut en France au monastère de Pont Colbert en 1929, entouré de l'estime et de l'affection de tous.

Son oeuvre devait rencontrer en même temps que des difficultés propres à toute entreprise divine, la bonne volonté des prêtres et des fidèles recherchant le même idéal exigeant que lui. Le tout donna lieu à une filiation épiscopale, comme à la fondation de communautés nombreuses, grâce à la succession épiscopale incontestablement valide de Mgr VILATTE.


LES MINISTERES

Nous le savons déjà, Mgr René VILATTE avait été ordonné aux Ordres Mineurs et Majeurs par Mgr Herzog, Évêque vieux-catholique de Berne (Suisse). Il avait été ordonné successivement clerc, portier, lecteur, exorciste, acolyte, sous-diacre, diacre, et presbyte, les 5, 6 et 7 juin 1885. Ces ordinations avaient eu lieu selon le Rituel vieux-catholique, très proche du Pontifical Romain. La régularité de l'épiscopat vieux-catholique, et de Mgr Herzog en particulier, n'a jamais été mise en doute. La succession apostolique de ce dernier remonte en effet à Bossuet, et de Bossuet à l'un des Douze!

Sept ans plus tard, l'Abbé Vilatte fut consacré Evêque, sous le nom de Timotheus, le 25 mai 1892, en l'Eglise Cathédrale de Notre-Dame-de-la-Bonne-Mort, à Colombo (Ile de Ceylan, ou Sri Lanka aujourd'hui). Le Patriarche Jacobite d'Antioche avait envoyé son autorisation, l'évêque consécrateur était Mgr Antoine-François-Xavier ALVAREZ (Julius 1er), Archevêque Syrien de Ceylan, assisté de Mgr ATHANASIUS et de Mgr GREGORIUS.

Bien que cette cérémonie s’effectua au sein de l'Eglise Syrienne Jacobite, elle se déroula selon les formes du Rite Catholique Romain, à la demande de Mgr Vilatte. La Charte de Consécration de Mgr VILATTE, que nous donnons plus loin, fut signée, non seulement par les Evêques consécrateurs, mais encore par le Consul des Etats-Unis. Mgr VILATTE étant citoyen américain alors, avait là-bas une importante paroisse.

Voici donc la source apostolique de Mgr Vilatte bien établie, car sa filiation remonte en effet, sans interruption, à Evode, premier évêque de la grande Eglise d'Antioche, qui posséda longtemps la primauté dans l'Eglise naissante, avant d'en être dépossédée par celle d'Alexandrie. Evode avait été consacré par Saint Pierre lui-même.

Il existe trois patriarcats d'Antioche:
Le Patriarcat latin, qui est Catholique Romain, sise à Jérusalem depuis le 23 juillet 1847;et, à Antioche, le Patriarcat Orthodoxe; et le Patriarcat Jacobite. Son Patriarche résidait autrefois au couvent de Sophar, il est maintenant à Antioche même. Mgr René VILATTE figure dans le cartulaire de ce Patriarcat. Il nous reste à donner le texte de la Charte de Consécration de Mgr René VILATTE:

"Au nom de l'Éternel, existant en Soi, Dieu Tout-Puissant, Amen, + Antoine-François-Xavier JULIUS 1er, par la grâce de Dieu, Archevêque de CEYLAN, COA et de l'Inde, à tous ceux qui liront les présentes, salut, paix et bénédiction en Jésus-Christ, notre Seigneur. Nous faisons savoir à tous par les présentes lettres que le 25 mai 1892, dans la cathédrale de N.D. de la Bonne Mort à HULDEDORF, COLOMBO, avec l'assistance de Mar PAUL ATHANASIUS, Evêque de KOTTAYAN, Mar GEORGES GREGORIUS, Évêque de NIRANAM, MALABAR (Inde) et en présence d'une grande multitude de chrétiens de notre juridiction et autres, en vertu des pouvoirs à nous conférés par la succession apostolique et par la faveur de S.S.PIERRE III, Patriarche du Siège Orthodoxe d'ANTIOCHE, après avoir invoqué par la prière le Saint-Esprit vivifiant, nous avons imposé les mains sur Joseph-René VILATTE, parisien de naissance, américain de naturalisation; nous l'avons consacré avec les saintes huiles pour la dignité archiépiscopale, suivant les formes du Rite Latin, sous le titre d'Archevêque de l'Ancienne Eglise d'Amérique, et nous lui avons confié le pouvoir d'ordonner des religieux et des prêtres, de consacrer les Eglises, les autels, les cimetières, etc... etc ..., d'accomplir toutes les fonctions appartenant au rang métropolitain.

Donné en notre résidence archiépiscopale, Cathédrale de N.D. de la Bonne-Mort, COLOMBO (CEYLAN) aujourd'hui fête de la Pentecôte, ce 5 juin 1892.

signé:

(sceau) Julius Ier, Archevêque de CEYCLAN, de Goa et des INDES.

(sceau) W.MOREY, Consul des Etats-Unis à CEYCLAN

(sceau) LISBOA PINTO F.E.A.D.M.S.

Rappelons-nous que Mgr René VILATTE s'étant retiré, a été gratifié d'une pension d'archevêque par S.S. Pie IX.

ROME, ET LA VALIDITE EPISCOPALE DE MGR RENE VILATTE.

Rome, conformément à ses règles et usages, n'a jamais discuté la validité de Mgr Vilatte. Dans une lettre de Mgr Ceretti, Nonce Apostolique, lettre publiée par le "Courrier de Bavière", de Munich, et datée du 6 juillet 1925, bien que publiée dans le numéro 11 du même mois par ce journal, il est dit ceci:

"Mgr Vilatte a reçu les ordres mineurs et le sous-diaconat le 5 juin 1885, le diaconat le 6 juin de la même année, et la prêtrise le 7 juin 1885. Ces différents ordres lui furent conférés par Mgr Herzog, évêque "vieux-catholique" de Berne. Les documents qui en font foi portent la signature et le nom de Mgr Herzog." "Quant à sa consécration épiscopale, elle eut lieu le 25 mai 1892. Mgr Vilatte fut consacré par trois évêques Jacobites dans la Cathédrale de l'archevêque Alvarez (Julius Ier), c'est-à-dire en l'église Notre Dame de la Bonne Mort, à Colombo, Ile de Ceylan. Mgr Vilatte est en possession d'une bulle de consécration signée par ces trois évêques, et par le consul américain qui assistait à la cérémonie."

Signé:
"Ceretti, Archevêque de Cérinthe, et Nonce Apostolique."

Voici donc une reconnaissance de la validité de Mgr Vilatte qui tranche tout ...

Or, c'est ici qu'il est nécessaire de se souvenir de cette phrase du Pape Pie XI, à propos du livre de N. Cabasilas:
"La Vie en Jésus-Christ":

"Chez les catholiques, fait parfois défaut la juste appréciation de leurs Frères séparés, parce qu'ils ne les connaissent pas. On ne sait pas tout ce qu'il y a de précieux, de bon, de chrétien, dans les fractions de la vérité catholique. Les blocs détachés de la roche aurifère, sont aurifères eux aussi ! ... "

Et bien avant le Pape Pie XI, l'Eglise s'était déjà prononcée:

"Le Saint-Office estime que les ordinations des Jansénistes et des Jacobites sont valables."

Qui dit cela ? Le Rév. Frère David Fleming, Consulteur du Saint-Office, Définiteur Général de l'Ordre des Frères Mineurs en 1889 . Rév. Frère William,Bénédictin, a d'autre part publié dans une brochure intitulée, "La genèse du culte Vieux-Catholique en Amérique."(Buffalo, 1898), une autre justification de la validité apostolique de cette filiation Jacobite.

"La validité des actes épiscopaux de Mgr Mar Timotheus (alias Mgr Vilatte), a été reconnue par Rome. Un prêtre ordonné par lui est entré dans l'Eglise romaine, il est venu à Rome. Après examen de la Sacrée Congrégation des Rites, son ordination a été déclarée valide, et il a été admis à célébrer sur les autels du Pape."(Op.ct.)

Enfin, le défunt cardinal Richard, Archevêque de Paris, en sa lettre du 17 avril 19, et l'évêque d'Évreux, dans la "Semaine Religieuse" d'Évreux, de la même époque, ont protesté contre les ordinations faites par le même Mgr Vilatte à Paris, en 1900, et tout en les déclarant irrégulières, ont néanmoins reconnu que,
"MALHEUREUSEMENT, ELLES NE SAURAIENT ETRE NULLES ..."(sic)

http://www.haguratelier.com/Rene_J_Vilatte.html
























1954 - IRENEE D' ESCHEVANNES
Mgr Joseph PONCELIN, dit Poncelin d’ESCHEVANNES







1957 - TUGDUAL 1er, Mgr Tugdual(1917-1968), de son vrai nom Jean-Pierre Danyel né en 1917 à Sées et décédé en 1968 à Nantes, missionné pour la restauration de la SAINT EGLISE CELTIQUE. 



Mgr Tugdual à gauche en compagnie de Mgr Joseph PONCELIN, dit Poncelin d’ESCHEVANNES
.

DANYEL Jean-Pierre, dit Tugdual 1ER

– Initiateur du néo-christianisme celtique en Bretagne, fondateur de la Sainte Église celtique (Sées [Orne] 22.05.1917 - Nantes 11.08.1968).
Abandonné, Jean-Pierre Danyel est élevé par l'assistance publique. C'est après la guerre, pendant laquelle il est prisonnier en Allemagne, qu'il étudie la théologie. Il fréquente le protestantisme puis semble séduit par les Églises orthodoxes ; il est finalement ordonné pope par Patrick Gérard, fondateur de la province ecclésiastique de Bretagne de l'Église catholique orthodoxe de France. Dans les années 1946, il participe avec lui, sous l'autorité d'Eugraph Kovalevsky*, à la fondation de l'Eglise catholique orthodoxe de France. Il est également curé d'une paroisse mariavite à Nantes dans la juridiction de Paul Fatome*.
En 1951, Danyel et Gérard fondent l'association « Église Catholique et Apostolique de France » Q.O. du 1/12/1951), appelée également « Église (catholique orthodoxe) celtique ». Deux ans plus tard, suite au décès de Fatôme, J.-P Danyel, après une tentative d'intégration dans l'Église celtique de Glastonbury, entre sous la protection de Thomas Marie Lutgen, d'Anvers, membre de l'Église celtique qui l'ordonne « subconditione » le 11/11/1954 et le reçoit dans l'ordre Dominicain de cette Église (en souvenir de son fondateur le dominicain Jules Ferette*). Son nom religieux est alors Philippe-Marie. Le 13 janvier 1955, J.-P. Danyel s'installe à Saint-Dolay (Morbihan) sous le nom de Père Jean-Baptiste, comme « dominicain de la province de Belgique ». Il donne le nom de « Sainte Présence » à son ermitage. Le 3 janvier 1956, il fonde la « Sainte Église celtique de Bretagne » qui comprend trois ordres monastiques : l'ordre de saint Colomban, l'ordre monastique celte des chanoi¬nesses Kolombanistes et du Sangréal, l'ordre des compagnons de saint François d'Assise. À la suite de désaccords, il se sépare de Mgr Lutgen pour rejoindre Irénée Poncelin d'Eschevannes, patriarche de l'Église gallicane à Paris. C'est alors que Jean-Pierre Danyel prend le nom de Tugdual IeC. Consacré évêque par Mgr Irénée, il prend le titre de « Sa Blancheur » abbé des Celtes, moine¬ermite-évêque. En 1960 il consacre évêque Gall et Iltud (Yvon Laigle et Michel Raoult). Avant de mourir, il les encourage à rejoindre le patriarcat de Glastonbury, ce qui est fait définitivement le 17 juin 1967 lorsqu'ils sont ordonnés « subconditione » par Mgr Georgius.
Tugdual est donc considéré par la « confession de Glastonbury » comme le réel restaurateur de l'Église celtique en Bretagne. Il fut le premier abbé¬archevêque de Dolot (Dol) et des Celtes. Son oeuvre a été poursuivie par les évêques bretons Gall et Iltud. La branche actuellement la plus active est l'Église orthodoxe celtique qui comprend en France trois évêques et une quinzaine de prêtres et diacres. Mais l'influence et le nombre de membres de l'Église sont difficiles à évaluer.

Ronan Caerleon, La révolution bretonne permanente, Éd. La Table Ronde, 1969, p. 254-262 ; Michel Raoult, Les druides. Les sociétés initiatiques celtiques contemporaines, Éd. du Rocher, 1983, p. 197-203 et 310 ; Keltia, Sainte Présence (bulletin de l'Église orthodoxe celtique), Hol Levenez (journal des chré¬tientés celtiquescontinentales).

Article (page 65 & 66)signé : Christophe BOUDEREAUX
Source : texte extrait de l' ouvrage « Les Marges du Christianisme » de J.-Marie MAYEUR & Yves Marie HILAIRE
Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine.
Editions BEAUCHESNE. 2001, ISBN : 2-7010-1418-2

COMMENTAIRE : livre très recherché et pourtant toujours en vente chez l' éditeur
http://www.editions-beauchesne.com/default.php?cPath=83_84&language=french
ttp://www.igrejabrasileira.com.br/noticias.php?vTipo=1

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