vendredi 12 septembre 2008

1/ L' Église de Saint Jean : avant propos...



1/ L'Église de Saint Jean


AVANT-PROPOS

Le temps de l'enseignement exotérique ou des « diseurs en Écriture Sainte » Est terminé.

Le temps de l'apostasie du premier degré, ou de l'indifférence universelle pour la connaissance du vrai DIEU, est terminé.

Le temps du millénaire, qui est le temps de Celui qui vient enseigner (1) l'ésotérisme des Écritures, commence.

Cela signifie qu'aujourd'hui le glorieux avènement du Fils de l'Homme, l'avènement spirituel, sous les éclairs universels de l'Esprit Saint, commence. Car il vient enseigner à l'humanité entière la Science des Noms sacrés du Saint Tétragramme.

L'Église de Saint Jean, qui a pour tâche d'ouvrir les sceaux dans l'Esprit d'Elfe à la date prévue, maintient et enseigne la TRADITION.

La Tradition est toujours nouvelle, mais elle n'est ni traditionaliste, ni moderniste.

Il suffit pour le comprendre de se référer à la déclaration des traditionalistes d'il y a 2.000 ans- : « Nous entendons rester fidèles à la Loi de Moïse, aujourd'hui menacée par un imposteur ! »

Or, l'imposteur en question était en vérité le VERBE DE DIEU incarné. L'attitude des traditionalistes devait ainsi aboutir à la Crucifixion.

Gardons-nous cependant de faire de Jésus-Christ le Chef de file des modernistes. Car les modernistes de l'époque, en l'occurrence les Scribes, l'avaient, eux aussi, condamné :
les frères ennemis s'étant ligués contre « l'ennemi commun » pour le faire exécuter hors de la ville Sainte comme hérétique, schismatique et blasphémateur.

Ces deux tendances, traditionaliste-moderniste, sont en réalité complémentaires et nous les retrouvons au cours des siècles, cette fois dans l'Eglise même de Jésus-Christ.

La première pourrait se résumer en ces termes :
«Nous connaissons la Parole de Dieu, nous savons ce «que nous devons faire, donc nous le faisons. Que cela « soit conforme ou non aux idées de ce monde, peu « nous importe : c'est le monde qui, tôt ou tard, devra s'y « conformer ».

Cette première attitude s'incarne dans les fondations bénédictines ressemblant, dans leur sereine majesté, à un vaisseau de ligne prenant la haute mer.

La seconde tendance ressort plutôt de la « mesure d'urgence » et se résume ainsi :

« Nous savons bien ce que nous devrions faire, mais le « monde n'est pas comme cela et il ne nous adoptera pas. « Alors, soyons en tout comme ce monde, adoptons ses « modes, faisons-nous tout à tous, parlons son langage pour « nous faire accepter et pour faire passer le message chrétien ».

Tant que les apôtres, appliquant la mesure d'urgence, gardaient intact en leur coeur l'idéal de la première tendance, ils savaient discerner entre MESURE D'URGENCE et SOLUTION, et l'Eglise restait unie.

Dans les temps modernes, en vertu d'une dialectique étrangère au christianisme, la première tendance fut appelée « LA THESE » et l'on prit l'habitude de l'opposer à la seconde, que l'on dénomma « HYPOTHESE ». Il s'ensuivit une lutte qui en arrive aujourd'hui au point de rupture. Les tenants de la Thèse invectivent les champions de l'Hypothèse en les traitant de « progressistes », et ces derniers, confondant mesure d'urgence et solution, n'ont que mépris pour les tenants de la thèse, qu'ils qualifient de traditionalistes ».

L'EGLISE DE SAINT JEAN rappelle avec vigueur que c'est L'AMOUR qui doit embraser le monde.

Les Chrétiens des deux tendances, qu'ils se rangent sous la bannière des Traditionalistes ou sous celle des progressistes, verront avec stupeur, tout au long de ces pages, la hauteur et la profondeur d'une Religion qui faisait trembler Saint Paul et qui donnait à Saint Jean les accents enthousiastes de l'Apocalypse.

Et déjà l'Eglise de Saint Jean aura commencé sa mission de faire l'Unité de l'Eglise, afin qu'en toutes choses soient glorifiés Dieu et la Bienheureuse Vierge Marie.

à suivre…

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