Les samedi 15 et dimanche 16 mai dernier, notre Église a tenu son assemblée générale annuelle, à l’occasion de laquelle son Synode s’est déroulé le premier jour, une Messe avec Ordinations la concluant le second jour.
I - SAMEDI 15 MAI 2021 :
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE L’ÉGLISE
EN LE SIÈGE PRIMATIAL DE VIGNEULLES-LES-HATTONCHÂTEL (MEUSE)
1. Ouverture du Synode.
- Signe de la Croix.
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- Prière du Seigneur (Notre Père).
- Symbole des Apôtres (Credo). -
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- Prière au Saint-Esprit.
2. Point sur les documents (textes, etc.) disponibles au sein de l’Église.
De nombreux documents (livres, fascicules, feuillets etc.) existent au sein de notre Église (cf. documents communiqués dans le cadre d’un dossier désigné 2_ESJE pour le classement informatique), tous n’ayant cependant pas le même caractère d’importance (n’étant pas tous d’utilisation quotidienne), voire d’obligation en tant que référence liturgique ou doctrinale (14). De fait, les seuls textes présentant un caractère officiel sont ceux rappelés ci-après (selon le classement informatique des divers sous-dossiers transmis à chacun et repris ici tel quel) :
21_LIVRETS :
211_COLLECTION_LITURGIE : Livres numérotés CL1 à CL13, relatifs à l’histoire de notre Église et à la totalité du corpus doctrinal, sacramentel et liturgique qui y est en usage (15) . Si tous présentent un caractère officiel, de ces livres on remarquera toutefois les suivants qui présentent une importance toute particulière :
CL1 : Donne l’historique de notre Église, avec ses sources Apostoliques.
CL6 : Bréviaire Romain complet, à l’usage des Diacres et Prêtres, pour les quatre Offices de la journée dans nos usages, sur la base des Heures canoniales de l’Office Romain (16)
CL8 : Rituel des messes basses, à l’usage des Prêtres et contenant l’intégrali. (16) té des rites et cérémonies de l’Église (il se suffit donc à lui-même, et à chaque Prêtre pour l’exercice complet de son Ministère).
CL9 : Rituel de la Missa privata, à l’usage des Prêtres empêchés à célébrer l’Eucharistie en présence de servants ou fidèles (étant seuls, donc).
212_COLLECTION_THEOLOGIE : Livres numérotés CT1 à CT32, relatifs à la formation des Clercs mineurs (Acolytes, sur 2 années) et majeurs (Diacres, sur 4 années) de notre Église, dans le cadre de notre Institut Saint-Pierre et sur la base de documents issus de sources protestantes et catholiques (cf. œcuménisme). (17)
213_RITUELS : Livrets divers reprenant sous forme de brochures les principales cérémonies en usage au sein de l’Église ; à noter :
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(14) À noter que tous ces documents peuvent être mis à la disposition de quiconque, non-membre de l’Église, souhaiterait les obtenir pour sa propre information.
(15) La liste complète des 11 premiers titres est reprise en pages 8 et 9 de la lettre Ephphetha n° 35 de juin 2018 (attention, renumérotation des volumes depuis et adjonction des 2 derniers titres).
(16) À noter que notre Office quotidien (cf. sous-dossier 2131_OQ) en est la forme abrégée, également utilisable par nos Clercs majeurs dans l’impossibilité de dire chaque jour l’Office complet.
(17) La liste complète des titres est reprise en pages 9 et 10 de la lettre Ephphetha n° 35 de juin 2018 (attention, renumérotation des volumes B1 et B2 depuis et adjonction d’un volume introductif). À noter que ces livrets sont aussi utilisables par tout fidèle intéressé à se former en matière de théologie.
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2131_OQ : Forme abrégée du Bréviaire romain, à l’intention des fidèles mais également utilisable par nos Clercs se trouvant dans l’impossibilité de dire chaque jour l’Office complet. Comme pratique quotidienne, il contribue à tisser et entretenir un lien spirituel au sein de notre Église ; au-delà : de l’Église tout entière.
2132_ à 2136_ : Livrets relatifs aux Sacrements de l’Église et à la célébration d’Obsèques, sous une forme utilisable par l’assistance comme par le Célébrant lors des cérémonies en question.
2137_RB : Rituel bref, à l’usage de tout Diacre ou Prêtre amené à célébrer hors d’une église ou d’un lieu adéquat, et en dehors de toute Messe.
214_PREPARATIONS : Livrets LP1 à LP5, destinés à être communiqués aux intéressés (familles), en vue des cérémonies en question.
215_PRESENTATION_ESJE : Feuillets de présentation de l’Église (E.S.J.E.) et de l’Association qui en est le support légal (A.S.J.E.), à destination du public.
3. Point sur les Clercs de l’Église et leurs fonctions ou attributions.
La parole a été donnée à chaque Clerc présent (tour de table) quant à son activité ministérielle : vécu à ce jour ; difficultés rencontrées ; questions qui se sont posées dans l’exercice du Ministère ; perception de notre Église par l’extérieur ; comment envisager, pour chacun, son activité ministérielle pour la suite. Une question se pose aussi à tous : comment présenter notre Église en sa spécificité tout en insistant sur son caractère indiscutablement lié à l’ensemble de l’Église (cf. œcuménisme).
Rappel est fait que chaque Prêtre est en charge (comme Recteur ou Rectrice) d’une Mission qui lui est propre (la Paroisse dont il est chargé), chacun étant placé sous la juridiction de l’Évêque qui est son Ordinaire, lequel Évêque est responsable et administrateur de son seul Diocèse. À quelque niveau qu’il se situe, notre Ministère est entièrement bénévole, nos Prêtres n’étant aucunement rémunérés pour l’exercice de leur sacerdoce.
La question s’est posée des appellations ou titres au sein de notre Église. À ce sujet, précisons : 1° quant aux Évêques, il n’est plus guère opportun de faire perdurer en notre sein (on notera que c’est aussi le cas pour l’Église Catholique Romaine) l’usage des titres princiers (d’usage historique et officiel), ainsi pour « Monseigneur » (par ailleurs non-utilisable et sans équivalent pour une femme Évêque) ou « Excellence » ; 2° quant aux Prêtres, on remarquera que l’appellation « Père » pose quelque difficulté, d’une part parce qu’il n’est normalement (et historiquement) en usage que pour les seuls Prêtres réguliers (comprenons : appartenant à un Ordre religieux), d’autre part parce que son équivalent féminin, « Mère », est strictement connoté et associé à un Ordre de religieuses (en l’espèce, pour la Supérieure). Il ressort donc de cela qu’au sein de notre Église, les Prêtres, hommes ou femmes, sont qualifiés de « Révérend » ou « Révérende » (18), quitte à ajouter « Frère » ou « Sœur » (à noter : pas plus de « Diaconesse » que de « Prêtresse » (19) ; et pour ce qui regarde nos Évêques : « Frère/Sœur Évêque » convient tout-à-fait.
4. Réflexions diverses sur l’Église.
Bref retour sur les précédentes décisions synodales. Le rappel desdites décisions a consisté au renvoi de chacun aux textes en question, lesquels ont été communiqué en leur temps à tous, et renvoyés dernièrement pour simple mémoire au moment de la convocation au présent Synode. Ils sont évidemment communicables à quiconque souhaiterait les obtenir pour information.
Formation de nos Clercs et Institut Saint-Pierre : cf. livrets de la collection « Théologie » ; question traitée au point 2. supra.
Point sur les documents propres à l’ESJE : cf. livrets rituels et d’instruction ; question traitée au point 2. supra.
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(18) On notera que le titre de « Révérend » était jadis donné à tout Ministre du Culte, qu’il soit moine ou séculier. S’il ne semble plus guère en usage de nos jours que dans le Protestantisme dans certains pays francophones pour désigner un Pasteur, dans le Catholicisme il est cependant également utilisé pour désigner les Diacres ou certains Religieux séculiers ; le recours à cette appellation est donc tout-à-fait fondé, outre qu’il permet de pallier les inconvénients de désignation que nous avons signalés.
(19) Non que nous refusions toute féminisation des titres ou fonctions (certes non) ; mais que ces deux formes renvoient de fait communément à tout autre chose que leurs équivalents masculins tels qu’usités au sein de l’Église en général.
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Réflexion sur la Célébration Eucharistique : pourquoi et comment célébrer ? Le résumé, ci-après des échanges : 1° nulle nécessité ni obligation de célébrer l’Eucharistie tous les dimanches (rappel cependant que dans les usages ordinaires, outre la Messe dominicale, il en est une chaque jour, associée à l’Office divin) et une fois par mois peut être un bon rythme compte-tenu notamment du petit nombre de nos fidèles réguliers ; 2° que nul Prêtre soit hésitant à célébrer seul, s’il venait à se trouver (ponctuellement ou durablement) en l’absence de fidèles ou assistant (cf. livre CL9 cité au point 2. supra) : c’est alors, outre le Mémorial que l’on perpétue, contribuer, par l’entremise du Mystère célébré, à maintenir un lien d’ordre spirituel entre l’Église et Dieu, partant entre l’ensemble de la communauté des hommes et femmes et Dieu.
Contacts ou échanges avec les autres Églises. Si dans le sein de l’Union Vieille-Catholique Latine (U.V.C.L.) les échanges et l’intercommunion sont tout naturels, de manière plus générale en dehors de ladite Union, et quoique respectant alors nos spécificités, nous ne pouvons qu’encourager nos Ministres à collaborer et même à concélébrer (lorsque l’occasion se présente) avec ceux d’autres Églises ou Communautés chrétiennes (cf. œcuménisme). À tout le moins est-il nécessaire et bon que chacun puisse connaître l’autre.
5. Divers.
Circulation de la parole pour d’autres points à évoquer…
Une question d’ordre tout matériel, mais non négligeable pour autant, est évoquée qui est celle de la tarification de certaines activités liées à notre Ministère. Pour mémoire, il est alors rappelé qu’à l’exception des Messes et Sacrements ordinaires (de fait, et à l’évidence, absolument et toujours gratuits), toute célébration ou cérémonie particulière demandée (dont les Messes « anniversaires » et celles dites « privées ») est normalement facturée pour la somme forfaitaire de 50 euros (20) ; usage du reste normal pour toute Église. Ce qu’il importe de bien comprendre et expliquer alors : 1° cette somme peut ne pas être réclamée (totalement ou partiellement) si les demandeurs se trouvent dans l’impossibilité réelle de la régler (pas davantage exigée, s’ils ne souhaitaient pas la régler) ; 2° elle peut aussi être versée par les demandeurs à tel organisme caritatif de leur choix ; 3° étant réglée au Ministre sollicité (quand tel est le cas), elle a pour seul but soit un défraiement total ou partiel (s’il le souhaite et que cela est dûment justifié), soit la constitution d’un fonds destiné à quelque don versé ultérieurement à tel organisme, association ou particulier qui en auraient un vrai et juste besoin ; 4° en tout état de cause, jamais cette somme ne doit ou peut servir au Ministre sollicité pour ses besoins quotidiens en propre.
Dans le même esprit, qui est celui des réalités d’ordre matériel, rappel est fait de l’importance de la cotisation annuelle auprès de l’Association Saint-Jean-l’Évangéliste (A.S.J.E.), organe légal de notre Église déclaré en Préfecture ; rappelons ici cet article, extrait du fascicule de présentation de l’Église (cf. L’Église Saint-Jean-l’Évangéliste en 12 questions) :
Pourquoi une cotisation annuelle ? Faut-il payer pour être membre d’une Église ?
La cotisation annuelle (du reste, très modique et presque symbolique : 12 euros par an) tient lieu pour nous de « denier du culte » (pour reprendre cette expression commune au sein de l’Église), qui permet de subvenir aux dépenses propres à notre Église au sein de ses diverses missions locales (nos communautés paroissiales).
Cela étant, on notera que pour pallier tout risque de dérive ou d’incompréhension, tout mouvement de fonds, tant au niveau général qu’au niveau local, est soumis au contrôle d’un économe (le trésorier pour l’association déclarée en Préfecture), tout un chacun ayant par ailleurs droit de regard comme et quand bon lui semble.
Il ne faut certes pas « payer pour être membre d’une Église » (pas plus la nôtre qu’aucune autre), et l’on peut être simple sympathisant de notre Église (exempt de la « participation » annuelle) tout en pouvant participer à toutes ses manifestations ; mais il reste vrai que toute association a des besoins matériels qu’il faut pouvoir couvrir.
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(20) On notera que cette somme reste inférieure à ce qui est généralement demandé dans les autres Églises ; mais, nos besoins ne sont certes pas les mêmes : ni Ministres à rémunérer, ni bâtiments à entretenir pour ce qui nous concerne.
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6. Fermeture du Synode.
- Prière à la Sainte Vierge.
- Offrande de la journée (cf. Apostolat de la prière). -
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- Salutation angélique (Je vous salue, Marie).
Le Synode a été suivi de la récitation des Vêpres de la Sainte Vierge, en fin d’après-midi, dans la Chapelle Primatiale (Chapelle Saint-Jean).
Article extrait de la lettre mensuelle Ephphetha
de JUIN 2021 - N° 71
de la mission Saint-Michel de l'Eglise de Saint-Jean-l'Evangéliste
de l'Union Vieille-Catholique Latine.
